🇨🇲- atteintes aux droits de l’homme : Un groupe d’avocats bénévoles et d’ acteurs de la société civile défend l’État de droit.

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La plateforme d’avocats bénévoles et des organisations de la société civile, pour un État de droit , la Consolidation des institutions démocratiques et la paix au Cameroun, était face à la presse ce Mardi 20 Août 2024 à Douala. Il était question pour ces acteurs de la société civile de dénoncer certains cas de violation de droits de l’homme. En l’occurrence les tentatives d’intimidation, d’arrestation , les menaces , muselement des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme.

Parmi les cas de violation des droits de l’homme mis en lumière, figure celui de l’activiste Steeve Akam dit  » Ramon Cotta  » , les tentatives d’intimidation, d’arrestation et muselement des journalistes, des différentes sanctions du Conseil National de la Communication( CNC) envers les professionnels des médias, tout comme le scandale de Glencore. Selon ladite plateforme, il est important de rappeler l’importance du respect de la règle de droit au regard de la violation de la liberté de presse, d’opinion, la recrudescence sur la violation des droits de l’homme 《 On a juste fait un rappel des différentes séquences de violation des droits de l’homme…c’est l’occasion pour le Redhac de rappeler les engagements de l’État vis à vis des organisations internationales comme les Nations-Unies en ce qui concerne les libertés d’expression , de la presse et d’opinion. Le Redhac se disait inquiet par rapport à ces violations et appelle le gouvernement à restreindre et se rassurer qu’au Cameroun, nous sommes dans un État de droit et que ces libertés sont protégées par la constitution et qu’il n’était acceptable que le conseil national de la Communication qui devait être l’organe qui joue le rôle de régulateur , soit plutôt un bras affilié du gouvernement 》 a tenu à préciser Me Richard Tamfu, Avocat au barreau du Cameroun et membre de la plateforme des Avocats et des organisations de la société civile…

Affaire Steeve Akam dit » Ramon Cotta « .

La plateforme d’avocats bénévoles et des organisations de la société craint que Steeve Akam ait subi le sort du journaliste Wazizi. Sans nouvelles depuis sa détention au Sed ( secrétariat d’État à la Défense chargé de la gendarmerie nationale ) , ladite plateforme urge les autorités camerounaises à communiquer sur la détention de cette activiste dans les délais. Faute de quoi l’affaire sera portée devant les Nations-Unies et l’Union Africaine via la CADHP sur la disparition forcée conformément à la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées du 23 décembre 2010.

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Muselement de la presse par le CNC selon la plateforme.

La plateforme rappelle au Conseil National de la Communication que ,la déclaration de principes sur la liberté d’expression et l’accès à l’information en Afrique de l’Union Africaine de 2019 et le pacte international relatif aux droits civils et politiques en ses articles 19 Alinéa 2 des nations unies garantissent la liberté de la presse et l’accès à l’information. La plateforme d’avocats bénévoles et des organisations de la société civile, condamne avec la dernière énergie le muselement de la presse et toutes les autres représailles perpétrées par les autorités via le conseil national de la Communication . En outre, la plateforme urge les autorités camerounaises à mettre fin à ces intimidations, menaces tout en recommandant de veiller au respect scrupuleux de ces instruments qui fait du Cameroun, un État de droit sans réserve.par ailleurs, elle met en garde les autorités camerounaises à propos de ce qu’elle a qualifié d’instrumentalisation du CNC et se réserve le droit de saisir les mécanismes régionaux et internationaux des droits humains librement signés et ratifiés par l’État du Cameroun.

Rebondissement de l’affaire Glencore.

La plateforme d’avocats bénévoles et des organisations de la société civile, soutient l’action menée par Me Akere Muna et annonce qu’elle sera le 10 septembre 2024 à Londres et devant les bureaux de Glencore à Douala pour la manifestation de la vérité sur ce scandale qui non seulement ternit l’image du Cameroun à l’international mais appauvrit en même temps de milliers de Cameroun.

Pour la plateforme, toutes les tentatives d’intimidation, les menaces et tentatives d’arrestation et muselement des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme ,des militants des droits de la démocratie sont irrecevables , illégales , non fondées et dénuées de toutes règles légales. Ainsi , au regard de l’article 4 du code pénal camerounais qui prévoit la peine de nullité, la plateforme demande aux victimes des abus flagrants , de déposer toutes leurs convocations venant des autorités judiciaires, administratives… Pour un suivi des Avocats à l’instar de Me Alice Nkom, Me Claude Assira, Me Akere Muna, … Car le droit de se faire assister par un conseil est garanti et légitime sous peine que les auditions sans ce dernier tombe sous le coup de nullité.

Jules Epoh / Didier Kieretu

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