🇨🇲 Douala : Zéro rentrée scolaire au Groupe scolaire bilingue privé laïc Dipita.

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Ce Groupe scolaire bilingue situé au quartier Koumassi à Bali dans le 1er Arrondissement de la ville de Douala, fait l’objet de beaucoup de controverses du point de vue de sa création , de son ouverture et du site sur lequel l’école est logée . les propriétaires des locaux qui abritent ledit établissement scolaire accuse la promotrice, Ngegue Pauline la Blanche de filouterie de loyer. Ladite famille dénonce également le caractère illégal de l’Ecole , s’appuyant sur une décision du Minedub datant depuis Novembre 2023.

Ce lundi 09 septembre 2024 , jour de rentrée scolaire au Cameroun, le Groupe scolaire bilingue privé laïc Dipita a connu de fortes perturbations dues à un litige qui oppose depuis des années la famille Moudissa Bille , propriétaire des locaux et la fondatrice de l’Ecole Ngegue Pauline la Blanche, « locataire « .

k. Ekongolo Samuel , l’epoux de la dame héritière de ladite concession querellée, Mouasso Bile Marie.

le ministre a fermé cette école depuis l’année dernière (2023) et on a reouvert exceptionnellement pour que les enfants puissent achever l’année scolaire…et cette année, « Madame » a reinscrit de nouveau les enfants afin de démarrer l’année scolaire 2024 – 2025 , alors qu’elle est dans une maison d’habitation. Elle est locataire et elle ne paye pas le loyer . Bref , il y’a deux problèmes ici : l’Ecole est illégalement installée ici. Le ministre a pris un arrêté l’année dernière pour dire que cette école doit être fermée avec impossibilité de réouverture . 2e chose , c’est notre concession laissée par nos parents…la concession n’a jamais été vendue . Le parent qui a cette concession a laissé un testament dûment homologué en justice. Ici , il y’a un frère et une soeur. Ils n’ont jamais vendu leur terrain…nous voulons que cette dame sorte de cette concession pour que nous puissions renter en possession. 》 déclare k. Ekongolo Samuel , l’epoux de la dame héritière de ladite concession querellée, Mouasso Bile Marie.

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Pour la famille Moudissa Bille, il s’agit d’un phénomène très grave lié au filouterie de loyer

Emmanuel NDOCKO , petit-fils et administrateur des biens dans cette concession.

Cette dame, promotrice de l’Ecole, ne paye pas son loyer depuis 2017 . Elle est dans notre concession familiale. Elle n’est pas propriétaire de cet endroit. On n’a jamais vendu ce terrain… Alors pour avoir une école, il faut au préalable être détenteur d’un titre foncier …moi j’ai rencontré le gouverneur, il nous a dit que cette école est fermée… si tu es locataire, tu payes ton loyer , si tu es promotrice, tu montres ton titre foncier . On ne peut plus accepter qu’il y’ait rentrée scolaire ici. 》 martèle Emmanuel NDOCKO , petit-fils et administrateur des biens dans cette concession.

Au regard d’un certain nombre de documents brandis par la famille Moudissa Bille, l’on peut observer une décision ministérielle signée depuis l’année scolaire 2023 – 2024 , portant fermeture de du groupe scolaire bilingue privé laïc Dipita avec impossibilité de réouverture pour non respect des conditions prévues par la législation et la réglementation en vigueur en matière de création et d’ouverture des écoles privées en l’occurrence l’ouverture de l’Ecole au sein d’un local réservé à l’habitat, le non respect des superficies requises, la non détention du titre foncier par la promotrice et l’exposition des élèves à l’insécurité. On rappelle que ladite mesure avait été prise le 20 Novembre 2023 par le Ministre de l’éducation de base , Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa .

Cependant la fondatrice de ce Groupe scolaire bilingue privé laïc Dipita bat en brèche tous les arguments émis par la partie plaignante. Tout en niant en bloc les faits , elle révèle en outre que l’affaire est pendante devant les tribunaux. Et soutient mordicus avec constat d’huissier que les documents brandis par la famille Moudissa Bille, sont marqués du sceau de faux.

Ngegue Pauline la Blanche, promotrice incriminée,

je suis au tribunal. C’est une histoire pour laquelle j’ai remporté le procès avec preuve à l’appui. Je suis curieuse de savoir qu’ ils ont brandi les pancartes sur lesquelles ils ont écrit que l’école est fermée depuis l’année dernière …je suis un peu dépassée parceque j’ai un constat d’huissier qui montre que tous les documents qu’ils présentent sont des faux documents. Ils ont un document de fermeture avec un no qui n’existe pas dans les archives . J’étais aux archives avec l’huissier qui a fait le constat. Maintenant, ils brandissent ce document en disant que l’école est fermée…Ils ont modesté les enfants…vous voyez comment moi même je suis ? Ils disent que je dois libérer. Aucune décision de justice ne leur a donné ce droit…Ils disent que la bailleresse m’a vendu le terrain. Et que je leur montre le document. Cette affaire est pendante en justice…On suit tout simplement les décisions de justice. Je n’ai pas de problème. Je ne suis pas dans une école clandestine…concernant la fausse histoire de filouterie de loyer que ce Monsieur a raconté, il n’est pas mon bailleur. Il n’a aucune preuve…》 se défend la promotrice incriminée, Ngegue Pauline la Blanche.

Pour cette fondatrice d’établissement scolaire , la décision portant fermeture du Groupe scolaire bilingue privé laïc Dipita a été levée . Sur une correspondance du Ministre de l’éducation de base datée du 28 décembre 2023 et adressée au Gouverneur de la Région du Littoral, il est marquée la mention suivante :  » Suspension à titre exceptionnel des effets de la décision de fermeture du Groupe scolaire bilingue privé laïc Dipita.  » seule une décision de justice pourra trancher cette affaire…

Didier Kieretu / Jules Epoh.
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