🇨🇲 : la Culture statistique est encore insuffisante au sein des administrations et entreprises.
Le constat a Ă©tĂ© fait ce lundi 18 Novembre 2024 Ă Douala. C’Ă©tait Ă l’occasion de la cĂ©lĂ©bration de la 34e journĂ©e Africaine de la Statistique( JAS) . L’Ă©vĂ©nement organisĂ© par l’Institut National de la Statistique( INS), a eu pour cadre , la salle de rĂ©union de l’agence rĂ©gionale de l’Ins pour le littoral.
Au Cameroun, la culture statistique est moins ancrée au sein des administrations et des entreprises. Pourtant , pour prendre des décisions fiables, il faut que les administrations puissent être opérationnelles en matière de statistiques
《 la collecte des donnĂ©es permettent de prendre de bonnes dĂ©cisions…c’est pour cela que notre plus grand souhait est que l’INS puisse ĂŞtre disponible pour que les diffĂ©rentes administrations Ă quelque
niveau que se soit puissent bĂ©nĂ©ficier d’un accompagnement technique dans la formation, non seulement comment collecter les donnĂ©es statistiques…mais comment bien collecter ?et bien utuliser les donnĂ©es statistiques dans une institution 》 a Ă©voquĂ© le dĂ©lĂ©guĂ© rĂ©gional du Minjec pour le littoral, par ailleurs participant Ă la sĂ©ance de travail organisĂ©e par l’Institut National de la Statistique.
Pour le dĂ©lĂ©guĂ© rĂ©gional du Minjec pour le littoral, ce sont les acteurs de niveau 1 qui ont besoin d’ĂŞtre formĂ©s dans la collecte et la culture des donnĂ©es statistiques . Il faut savoir dĂ©sagrĂ©ger les donnĂ©es, savoir oĂą prendre les donnĂ©es.
État des lieux de la collecte des données statistiques collectées au Cameroun.
« Soutenir l’Ă©ducation en modernisant la production de statistiques adaptĂ©es Ă ses besoins « . C’est sous ce thème que s’est cĂ©lĂ©brĂ©e Ă Douala , la 34e journĂ©e Africaine de la Statistique ( jAS). C’Ă©tait l’occasion pour les experts en la matière, de faire l’Ă©tat des lieux des donnĂ©es statistiques collectĂ©es dans nos administrations et entreprises. Selon les statisticiens, les statistiques prisent dans leur globalitĂ© sont bonnes. Seulement , il faudra dĂ©sagrĂ©ger pour pouvoir tenu compte des disparitĂ©s qui peuvent se loger au niveau de la localitĂ©. C’est Ă dire aller au niveau des communes, dĂ©sagrĂ©ger les diffĂ©rents types de statistiques au niveau du personnel
《 la Statistique permet une meilleure prise de dĂ©cision. Pour l’instant, les sectorielles nous fournissent et avec elles, on travaille pour continuer Ă leur amĂ©liorer, Ă leur moderniser . Pour les outils de collecte, on se rend compte que nous sommes sur les moyens papiers. Donc , il faut migrer vers la collecte numĂ©rique. Il faut donc qu’il y’ait des outils pour pouvoir supporter cette modernisation ( Ă©lectricitĂ©, internet , ordinateur…) ce que je peux dire , il faudrait davantage amĂ©liorer la culture statistique…il faudra davantage parler de la Statistique, pour informer, Ă©duquer, tout le public Ă venir consommer les donnĂ©es statistiques collectĂ©es par l’agence rĂ©gionale pour pouvoir avoir tout type d’information lorsqu’on les a et de mettre Ă la disposition des usagers 》 a dĂ©clarĂ© Tchoua nĂ©e Nana Christelle chef de l’agence rĂ©gionale littoral de l’INS.
D’après le dĂ©lĂ©guĂ© rĂ©gional du Minjec pour le littoral, il faut intĂ©grer le numĂ©rique dans la collecte des donnĂ©es statistiques. 《 nous ne pouvons plus nous dĂ©faire. Sinon , nous allons travailler avec des tonnes de papiers, rendant ainsi la machine lourde. Or avec le numĂ©rique et la culture statistique, tout va aller très vite 》 soutient le dĂ©lĂ©guĂ© rĂ©gional Minjec pour le littoral. A l’issue de cette sĂ©ance de travail, les spĂ©cialistes en statistiques ont Ă©mis le voeux non seulement pour que le numĂ©rique soit intĂ©grĂ© dans la collecte des donnĂ©es statistiques , mais aussi souhaitent voir les administrations et entreprises camerounaises s’approprier de la culture statistique.
Didier Kieretu / Jules Epoh.