🇨🇲 Motos Taxis – zone réglementée et interdites : De la matérialisation fixe à la matérialisation mobile.

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C’est l’évolution du projet d’assainissement du secteur des motos Taxis lancé dans la ville de Douala par le Maire de la ville Dr. Roger Mbassa Ndine, est . Et pour réussir cette opération, la CUD a déployé sur le terrain des agents de la police municipale. Objectif : sensibiliser de manière active des Moto-Taximen à travers les pancartes indiquant des zones réglementées et interdites.

L’accès désormais des motos Taxis à la zone orange, est tributaire de l’obtention d’un permis de conduire catégorie « A » pour les conducteurs de motos à usage onéreux ou personnel. Les zones dites réglementées et interdites sont identifiables sur le terrain à travers la matérialisation sur les pancartes brandis par les agents municipaux

Dr. Roger Njitchoua, 2e adjoint au Maire de la ville de Douala.

《au départ, nous étions sur le terrain avec près de 150 agents de la police municipale…et cette semaine, nous sommes encore sur le terrain, cette fois , avec des pancartes visibles aux portes des zones réglementées ou interdites …nous sommes en train de faire une sensibilisation active…nos gens sont installés aux bords des zones réglementées afin de mieux diriger les motos Taximen. Petit à petit, nous allons monter en puissance. Après cette phase active, nous allons passer à une autre phase de sensibilisation très active. Cette fois, nos agents seront accompagnés des FMO ( gendarmerie- police )il sera question de s’assurer si les motos Taximen en exercice ont été préalablement enrôlés. 》 explique Dr. Roger Njitchoua, 2e adjoint au Maire de la ville de Douala.

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A la Mairie de la ville de Douala , loin d’interdire l’activité des motos Taxis dans la métropole économique du Cameroun, il est plutôt question d’assainir ce secteur d’activité où se recrutent généralement des individus malveillants. La CUD voudrait mener cette opération d’assainissement dans un esprit de concertation sans qu’une moto ne soit mise en fourrière 《 …ce qui est sûr, il y’aura toujours des récalcitrants 》 lâche le 2e adjoint au Maire de la ville de Douala . En dépit de la phase de sensibilisation active , ladite Municipalité compte passer plutard à une autre étape de l’opération. Il s’agit de la dernière phase : l’auto- répression. A cette étape, des engins non conformes seront systématiquement retirés de la circulation et mises en fourrière. Apprend -on.

Les motos Taximen ou  » noirs noirs désormais dans le viseur de la Mairie de la ville de Douala .

Parmi les milliers de motos Taximen qui exercent à Douala, figure une forte colonie des conducteurs d’engins à deux roues à usage onéreux, composée essentiellement des étrangers qualifiés prosaïquement de « noirs noirs  » . Pour cette catégorie de motos Taximen, la Mairie leur exhorte tout simplement de travailler au Cameroun, mais en respectant les droits et lois du pays qui les accueille. 《 nous sommes dans un pays démocratique…nous n’interdisons pas aux  » noirs noirs  » de travailler. Cependant, pour que les noirs noirs travaillent, ils doivent se faire identifier…nous leur demandons d’avoir au moins leur carte de réfugiés ou de résident et un permis de conduire reconnu et validé par le Ministère des transports à travers la délégation départementale des transports du Wouri…ces « noirs noirs sont les plus grands générateurs de ce désordre et des agressions «  》 prescrit Dr. Roger Njitchoua.

Il convient de noter que, la Mairie de la ville de Douala , a déjà accompagné près de 20
000 motos Taximen à la formation et l’obtention d’un permis de conduire catégorie « A ». C’est ce qui peut justifier d’ailleurs, la baisse drastique des accidents de motos Taxis observée au pavillon  » motos Taxis  » à l’hôpital Laquintinie de Douala .

Didier Kieretu /Jules Epoh.

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