🇨🇲 UFC-EEC : Environ 25 000 femmes outillées pour générer leurs propres revenus.

C’est à l’occasion d’un séminaire de formation organisé à l’échelle nationale sur les activités génératrices de revenus au profit de 42 femmes de l’UFC- EEC issues de 22 régions synodales du pays. Ledit séminaire s’est déroulé du 7 au 10 juillet 2025 au Foyer Njo-Njo à Douala.
Cet atelier de formation, le second sous le magistère de la présidente nationale de l’UFC-EEC (Union des femmes chrétiennes de l’Église évangélique du Cameroun) Nsangou Bernadette, va impacter directement 25 000 femmes réparties dans les 22 régions ecclésiastiques.
Quatre modules ont été mis en vitrine lors de ces journées de formation :
« Il est prévu pour ce séminaire 4 modules principaux, à l’instar de la fabrication des saucissons à base de poisson, la fabrication des chapeaux foulards, l’habillage des babouches avec du tissu pagne et la fabrication des sacs en perles… Au sortir de ce séminaire, nous attendons que les mamans puissent assimiler le B.A.-BA de cette formation afin qu’elles puissent aller transmettre dans les autres régions synodales », indique Anne Kwette secrétaire au bureau national de l’UFC-EEC.
Pour le leader de cette organisation chrétienne, ce séminaire de formation sera immédiatement répercuté au niveau régional dans le but de promouvoir davantage l’autonomisation des femmes chrétiennes de l’UFC-EEC à une basse échelle sociale. « L’objectif de ce séminaire a été atteint. Tous les modules ont fait l’objet de l’apprentissage. Tout a été fait et les mamans sont contentes. Quand nous organisons une formation au niveau national, seules les déléguées prennent part au séminaire national. Après cela, elles se doivent de restituer au niveau régional et le niveau régional aux districts… et les districts aux paroisses », a affirmé la présidente de l’UFC-EEC Nsangou Bernadette.
« On ne va pas à l’école pour marquer le pas sur place. On va à l’école pour avancer. Si elles ont reçu des enseignements à travers ce séminaire, c’est pour les garder, c’est pour les restituer, c’est-à-dire aller transmettre également aux autres afin qu’il y ait une sorte de continuité« , a renchéri Raymond Njoh Eboule aumônier national de l’UFC/EEC.
Au-delà des régions synodales, les enseignements reçus par ces femmes peuvent également être restitués au sein de leurs cellules familiales ou leur entourage. « Les femmes ont fait preuve de maturité et ce que je peux leur adresser comme message, c’est que chacune d’elle puisse retransmettre ce qu’elle a pu apprendre au séminaire… Ce projet ne peut pas se limiter à l’UFC-EEC. Ces mamans doivent retransmettre aussi les enseignements reçus dans leurs familles respectives parce que c’est une activité génératrice de revenus« , a précisé Brigitte Kamogne Kamga vice-présidente en charge du développement.
Plusieurs participantes à ce séminaire de formation se disent prêtes et affirment d’être bien outillées pour enfin porter le message au niveau de la base. « Après 4 jours de formation au niveau du Nkung-Khi, nous sommes déjà bien édifiées en matière d’autonomisation de la femme. Au niveau du Nkung-Khi, nous allons regrouper les femmes par district afin de retransmettre fidèlement les activités reçues à Douala. Chacun ira dans sa paroisse mettre cela en pratique« , a réagi une participante venue du Nkung-Khi.
Le succès qu’a connu ce séminaire de formation résulte des efforts conjugués de chaque maillon de la chaîne de l’UFC-EEC. Pour rappel, ce séminaire de formation vise essentiellement à promouvoir l’autonomisation des femmes, à favoriser la dignité et la stabilité, à renforcer les capacités des femmes et enfin soutenir les familles .
Didier kieretu