Port Autonome de Douala : Cyrus Ngo’o s’emploie à la préservation de l’environnement au sein de l’espace portuaire.

Partager sur :

Durant ces dernières années, le Port Autonome de Douala a développé plusieurs stratégies et mécanismes visant à la protection et la préservation de l’environnement au sein de l’espace portuaire. Ces initiatives salvatrices ont été présentées Mardi 26 septembre 2023 à Douala, au ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable , Hele Pierre. C’était à l’occasion de la cérémonie protocolaire, consacrée à la célébration couplée des journées internationale et africaine des Mers et océans. L’événement a eu pour cadre le club House du Port Autonome de Douala sis à Bonanjo.

Le Cameroun de concert avec la communauté internationale , a célébré de façon couplée, les journées internationale et africaine des Mers et océans Mardi 26 septembre 2023 . Célébration co – organisée par le ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable ( Minepded ) et le Port Autonome de Douala ( PAD) . Il était question de sensibiliser et d’appeler à l’attention de tous les acteurs du secteur maritime sur la nécessité et l’importance de protéger les mers et les océans contre toutes formes de pollution et de dégradation. Pour le Port Autonome de Douala, cette célébration constitue une importante opportunité de réflexion et de plaidoyer à l’effet d’adapter la gouvernance portuaire au processus de gouvernance mondiale des Mers et des océans. Face aux problématiques majeures d’actualité du secteur maritime et aux enjeux de défis y afférents à travers la transition écologique, énergétique , numérique qui doivent être efficacement pris en charge et adressés par tous les acteurs. Selon le directeur général du port Autonome de Douala, les changements climatiques sont aujourd’hui à l’origine des perturbations multiformes dans tous les secteurs d’activité de la vie humaine. En outre , il soutient que l’impact des changements climatiques sur les mers et des eaux côtières peut en effet avoir des conséquences irréversibles sur l’exploitation portuaire en compromettant l’existence même de cette plateforme d’échange et d’opération du commerce extérieur. Conscient de ce danger sur l’environnement, le top management du port Autonome de Douala s’est engagé depuis quelques années à apporter une solution durable et efficace à cette problématique. En tant que port estuaire ayant accès à l’océan Atlantique à travers un chenal long de 50 km , le Port de Douala – Bonaberi est au centre de la problématique de changement climatique et la transition écologique environnementale . Son exploitation est tributaire du phénomène de variation de la marré et la gestion des sédiments marins.

Publicité
Publicité

Les initiatives prises par le Port Autonome de Douala pour protéger l’espace portuaire.

La question du changement climatique et la transition écologique est une préoccupation majeure pour le Port Autonome de Douala qui s’est par conséquent depuis quelques années lancé dans le processus de gestion environnementale , visant à permettre au port d’accéder à la certification iso 14001 version 2015 ( système de management environnemental ) , dont l’objectif est de maîtriser les transitions écologiques au plan environnemental.

Port Autonome de Douala
Mot du directeur général Cyrus Ngo’o

Dans cette dynamique et afin de gérer de façon optimale cette transition, nous avons engagé plusieurs actions de coopération institutionnelle avec des entités étatiques compétentes à l’instar du ministère de l’environnement , de la protection de la nature et du développement durable … Je dis merci à ce ministère pour l’accompagnement qu’il apporte au PAD en vue de la conduite de ce projet qui devrait se formaliser prochainement , par la conclusion de l’accord- cadre de coopération entre nos deux structures. 》 indique Cyrus Ngo’o, directeur général du port Autonome de Douala.

Dans cette mouvance, le Port Autonome de Douala, a mis en place un partenariat avec l’observatoire national sur le changement climatique et plus récemment encore , le PAD s’est engagé à mettre à la disposition du centre national d’hydrographique et océanique des locaux devant permettre de démarrer ses activités en toute sérénité. 《 Il s’agit là , des repères non exhaustives qui démontrent à suffire , l’engagement du port Autonome de Douala, dont l’objectif est de maîtriser l’impact environnemental de l’activité portuaire et ses effets induits de maîtriser le bilan carbone du port de Douala- Bonaberi et sa résilience aux changements climatiques. 》 ajoute Cyrus Ngo’o, D.G du port Autonome de Douala.

Au cours de cette rencontre, le directeur général du port Autonome de Douala, a aussi présenté les opportunités qu’ offre le domaine de la protection de l’environnement qui intéresse aussi le PAD dans la conduite des projets environnementaux à l’instar de l’accès à la finance verte , qui intègre les conditions largement plus favorables par rapport aux mécanismes classiques de financement des projets. Les projets majeurs du PAD éligibles à ce mécanisme sont notamment, l’enlèvement des épaves des navires dans des bassins portuaires, l’enlèvement des jacentes d’eaux, le dragage du chenal d’accès et les flancs d’eau portuaire. L’on note également , la gestion des déchets urbains déversés dans le bassin portuaire par les eaux de drainage, la gestion des déchets et des huiles usées des navires, le contrôle de l’émission de gaz des navires… Actuellement , le Port Autonome de Douala, nourrit l’ambition d’avoir accès dans la mesure du possible, aux fonds thématiques offerts par le mécanisme émergent d’attractivité verte pour accéder et optimiser le financement de ses projets dans le cadre de la mise en œuvre du schéma directeur de développement du port Autonome de Douala à l’horizon 2050.

Des initiatives encouragées et appréciées par le ministre de l’environnement , de la protection de la nature et du développement durable Hele Pierre. Après avoir visité le Port Autonome de Douala, le Minepded a salué la transformation du port de Douala- Bonaberi. Par contre , le membre du gouvernement craint que si l’environnement n’est pas protégé , la planète terre sera invivable d’ici 2100. Occasion d’inviter tous les acteurs à investir pour la protection et la préservation de l’environnement.

Didier Kieretu / Jules Epoh

Logiciel de gestion
Publicité