An 39 du RDPC – Section Wouri 1 : l’hon. Albert Dooh Collins, entretient les militants sur la chanson « il y avait quoi avant »
Le député a, au cours de la célébration de l’anniversaire du parti, dimanche 24 mars, à Douala, entretenu les militants sur la chanson « il y avait quoi avant ». Passant à l’offensive, il a démontré ce qu’il n’y avait pas avant, citant les réalisations faites sous le du président Paul Biya.
Le Rdpc a 39 ans. La célébration du trentième anniversaire du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc) s’est faite dimanche, 24 mars 2024, à travers l’étendue du territoire national. A travers le thème « Tous ensemble, mobilisons-nous avec détermination et sans ambages derrière le président national, président de la République, chef de l’Etat, en vue de la consolidation de la réhabilitation de ses idéaux de paix, d’unité, de démocratie, de justice sociale, ainsi que de ses ambitions du progrès pour notre pays », les militants et sympathisants du parti né le 24 mars 1985 ont arboré uniformes, écharpes aux couleurs du parti et ont fait le plein des différents lieux de célébration.
A la salle des fêtes d’Akwa à Douala, les militants ont répondu présent. Ici, la célébration a été marquée par la prise de parole du député Albert Dooh Collins. Au cours de son intervention, le député de la Nation est revenu sur la phrase « il y avait quoi avant », prononcée par un ministre, devenue virale sur les réseaux sociaux, et reprise en chanson par un artiste musicien.
« J’entends chanter par-ci par-là, ‘‘il y avait quoi avant’’ ? Rétorquez-leur, qu’ ‘‘il n’y avait pas quoi avant’’. Vous avez entendu ce disque qui cite un certain nombre d’entreprises qui existaient avant et n’existent plus aujourd’hui. Cette chanson tend à vous faire croire que tout ce qui a été fait avant n’existe plus et que nous sommes en train d’aller vers le mur. Vous devez donc leur rétorquer ‘‘il n’y avait pas quoi avant’’ », développe Albert Dooh Colins.
Et d’expliquer pourquoi ces entreprises créées en 1960 et 1970 n’existent plus aujourd’hui. « A cette époque-là, le modèle économique que nous avons choisi, et qui voudrait que l’Etat peut être entrepreneur a montré ses limites. L’Etat a été obligé de subventionner ces entreprises. Et il était nécessaire et indispensable, pour stabiliser nos finances publiques, de faire tare un certain nombre de ces entreprises. Et cela a été fait. L’Etat appartient à tout le monde. Et la chose de tout le monde c’est la chose de personne », argue-t-il. Selon ce cadre du Rdpc, la gestion de ces entreprises ne respectait pas les canons. A cela s’ajoute le contexte économique particulier qui pesait sur ces entreprises. « Raison pour laquelle elles ont été pour certaines, fermées. Mais, d’autres ont continué d’exister pour des raisons de souveraineté et des raisons particulières, comme la Camair-co », argumente l’honorable Albert Dooh Collins.
Selon le député, l’Etat ne pouvait pas mettre autant d’argent dans ces entreprises comme il le fait avec Camair-co qui vit grâce aux subventions de l’Etat. « Voilà quelques raisons qui ont conduit à la fermeture de ces entreprises. Personne ne peut fermer une entreprise qui marche. On ferme ce qui ne marche pas. C’est ce qui a été fait parce qu’elles pesaient sur les finances publiques de notre pays », tranche-t-il.
A ceux-là, qui demander ‘‘il y avait quoi avant’’, le député demande aux militant du Rdpc de rétorquer, ‘‘il n’y avait pas quoi avant’’. E ce citer les 10 universités d’Etat créées par Paul Bita pour en porter ne nombre à 11, le cadre du Rdpc cite également 8 Ecole supérieures, 5 facultés de médecine, 4 écoles supérieures polytechniques, 4 facultés d’agriculture, 500 Institutions privées d’enseignement supérieur (Ipes), des œuvres du président Paul Biya.
La célébration du Rdpc à la salle des fêtes d’Akwa a également été marquée par des Interventions du président de la section Ojrdpc Wouri I, de la présidente de la section Ofrdpc, Wouri I, de l’honorable Albert Dooh Collins, président de la section RDPC Wouri I, du chef de la Délégation permanente départementale du Wouri. La soirée a été clôturée par la lecture de la motion de soutien et d’engagement adressée au président national du Rdpc.
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