🇨🇲 Bilan de l’an 42 du Renouveau : Regards croisés de la classe politique Camerounaise.
Le 42e anniversaire de l’accession à la magistrature suprême du président de la république, Paul Biya se célébre ce Mercredi 06 Novembre 2024 sur l’étendue du territoire national. A quelques heures de cet événement, la classe politique Camerounaise s’est prononcée sur le bilan global de l’homme du 06 Novembre 1982 .
Parmi les acteurs politiques qui se sont prononcés , figure l’élue locale Marie Dine Adzogo, 4e adjoint au maire de la ville de Douala . Pour cette militante du RDPC ( Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais ) ,le père de la nation à largement contribué à la promotion de la gente féminine durant ces 42 années au pouvoir《…ce que le président de la république a fait en faveur de la femme est inestimable et incomptable. Grâce au chef de l’État, la femme camerounaise est valorisée, elle est présente dans les instances de prise de décisions …c’est pour ça que nous pensons que le président de la république devrait être immortalisé à sa fonction par les femmes et à l’occasion de ce 42e anniversaire, les femmes voudront lui dire Merci… merci pour la promotion de la femme, Merci pour plus de femmes dans les instances de prise de décision… merci pour la lutte contre les discriminations faites aux femmes, Merci pour la construction d’une société société plus équitable et prospère, Merci pour la veille institutionnelle…sur l’égalité et la protection des droits de la femme, Merci pour la confiance placée à la femme…il a permis à la femme en général et particulièrement à la femme de la ville de Douala de s’impliquer dans le développement de la cité à travers l’assainissement de la propreté de nos villes et c’est pour ça que nous ne cesserons jamais de fêter le président Paul Biya. 》 a réagit Marie Dine Adzogo, Adjoint au maire de la ville de Douala .
Dans le même ordre d’idée, son camarade politique Valentin Njoh, conseiller municipal à la commune de Yabassi soutient qu’en 42 ans, l’homme du Renouveau national a bâti le Cameroun à travers le développement socio- économique, politique, et culturel《en terme simple, c’est un bilan positif. Parceque nous venons de loin . Le Cameroun sort d’un pays à l’image d’un village pour un pays véritable, pour une nation véritablement construite…On va dire que le bilan est positif dans tous les domaines, tous les secteurs ( le social, l’éducation …) Aujourd’hui, nous comptons une floraison d’établissements scolaires primaires , secondaires et universitaires… Aujourd’hui, les écoles sont à proximité des domiciles des parents. Au plan sanitaire, la santé est beaucoup moins chère aujourd’hui qu’il y’ a quelques années. Sur ce plan, les infrastructures hospitalières se sont développées, les plateaux techniques se sont considérablement améliorés…On a les hôpitaux de toutes les catégories. On ne voyage plus automatiquement pour aller se faire soigner dans les CMA ( Centre médicaux d’Arrondissement ), l’espérance de vie des camerounais s’est considérablement améliorée ainsi que l’indice de bien- être. Au niveau des hydrocarbures, le sous sol camerounais est encore riche , le Cameroun assure sa souveraineté. Parceque aujourd’hui, nous constatons que ce sont les camerounais qui excellent dans le marché des hydrocarbures. Un rêve qui s’est réalisé sous le magistère du président de la république Paul Biya. 》 défend Valentin Njoh, homme politique du RDPC et élu local.
Si les partisans du parti au pouvoir depuis le 06 Novembre 1982 soutiennent mordicus que le bilan du Renouveau National est hautement satisfaisant, ce n’est pas le cas pour Carlos Ngoualem, homme politique de l’opposition, cadre du F.C.C( Front pour le Changement du Cameroun ) . L’ex- adjoint au Maire de la commune d’arrondissement de Douala 5e parle bilan plutôt catastrophique du président Paul Biya à la tête du pays depuis le 06 Novembre 1982《 sur le plan économique, il faut savoir que le Renouveau en arrivant au pouvoir en 1982 , avait trouvé plusieurs entreprises publiques créées par son prédécesseur Ahmadou Ahidjo. Il s’agit entre autres de la Regifercam, la celucam…et bien d’autres entreprises qui faisaient la fierté de l’économie du Cameroun. Malheureusement, ces entreprises ont été fermées par le Renouveau ou alors ont été privatisées ( snec devenue Camwater , sonel transformée à Eneo…la plupart des employés de ces entreprises ont été renversés au chômage. On a donné l’impression qu’au Cameroun, lutte contre le chômage, il fallait que l’État recrute des gens pour qu’ils soient des fonctionnaires ou alors des contractuels d’administration. Je dois dire que seul le secteur privé peut résoudre le problème du chômage. Sur le plan politique, il y’a environs 300 partis politiques qui donne l’impression d’une certaine vitalité sur le plan démocratique. Mais , il faut savoir que tous ces partis politiques sont victimes de la confiscation de l’espace public par le parti au pouvoir. Tous ces partis politiques, qui sans exception se réclament de la vraie opposition, sont interdites aux manifestations publiques …Sur le plan de la paix ,j’aime entendre les gens du pouvoir dire le Cameroun est un havre de paix…Je dois dire que lorsque Ahidjo laissait le pouvoir à Biya, le Cameroun était un pays véritablement en paix . Aujourd’hui, une partie du pays est actuellement en guerre ( Régions du Nord-ouest et du Sud- Ouest ), il y’a également Boko Haram dans le septentrion, on n’est pas toujours épargné des incursions de la seleka à l’Est du pays. Sur les 10 régions,il y’a peut-être 4 qui peuvent se targuer d’avoir une certaine paix . Dans les autres régions, il y’a toujours risques d’insécurité. Tous les maux et manquements sont liés à la longévité au pouvoir du président Biya .Parceque la longévité au pouvoir n’est pas signe de Démocratie, mais plutôt de dictature.
Malgré ces opinions divergentes des acteurs politiques sur le bilan du Renouveau National , les militants et sympathisants de ce parti du flambeau ardent se mobilisés massivement ce 06 Novembre 2024 afin de témoigner leur soutien et gratitude à l’endroit du Président National du RDPC et chef de l’État du Cameroun.
Didier Kieretu / Jules Epoh