DOUALA – Casses de Dikolo : La communauté Sawa exige le départ de Benjamin Mboutou du préfet du Wouri.
Au lendemain des casses effectuées dans le canton Bell, au lieu-dit Dikolo – Bali , le peuple Sawa comme un seul homme , s’est levé ce samedi en matinée du 28 Mai 2022 , pour dire » Trop c’est trop … ça suffit . » C’était à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire du Ngondo tenue à la salle des fêtes d’akwa . Une rencontre au cours de laquelle prenaient part les chefs Supérieurs, de 3e degré, des notables et des populations venus de tous les coins du littoral. L’on a aussi noté la présence remarquable des honorables Albert Dooh Collins, Soppo Toute Marlyse , membre du conseil supérieur de la magistrature , Thomas Tobbo Eyoum , Dr Jérémie Solle , 1er adjoint au Maire de la ville . Un seul point était à l’ordre du jour. Le Déguerpissement à Dikolo. Pour la circonstance, de divers avis ont été recueillis au sujet de ce qu’il convient de qualifier » l’affaire Dikolo » où des centaines de familles ont été dépossédées de leurs terres de façon illégale selon le peuple de l’eau.
Le peuple Sawa estime que beaucoup d’erreurs ont été commis dans ce fameux dossier de Dikolo et qu’il est souhaitable que l’administration revoie toutes les décisions qui avaient été prises par les uns et les autres. Cependant pour apaiser les cœurs et réparer cette injustice, la communauté Sawa exige le départ immédiat du préfet du département du Wouri Benjamin Mboutou et exhorte le gouvernement camerounais à nommer une nouvelle autorité administrative à ce poste. « Le préfet a détruit à son compte personnel … faut que ce préjudice soit réparé. Nous demandons son départ immédiat… on ne peut pas aller à l’apaisement lorsque notre interlocuteur demeure notre propre bourreau » souhaite Elimbi Lobe Abel, fils Sawa.
Par ailleurs, la communauté Sawa dénonce aussi le dévoiement de l’expropriation. Sachant que l’expropriation est souvent brandie en matière d’utilité publique. Mais on constate plutôt le contraire sur le terrain. » Certains acteurs sociaux ont transformé l’expropriation en un moyen de déposer les populations de leurs propriétés. » lance Abel Elimbi Lobé. » Les gens ayant des titres fonciers n’étant pas concernés par le DUP (domaine d’utilité publique) ont été cassés » regrette une victime. Pour Abel Elimbi Lobé, l’État du Cameroun dit n’avoir pas exproprier les populations. Par conséquent le préfet doit réparer ce préjudice, dit- il.
Le peuple Sawa estime que beaucoup d’erreurs ont été commis dans ce fameux dossier de Dikolo et qu’il est souhaitable que l’administration revoie toutes les décisions qui avaient été prises par les uns et les autres. Cependant pour apaiser les cœurs et réparer cette injustice, la communauté Sawa exige le départ immédiat du préfet du département du Wouri Benjamin Mboutou et exhorte le gouvernement camerounais à nommer une nouvelle autorité administrative à ce poste. » Le préfet a détruit à son compte personnel … faut que ce préjudice soit réparé. Nous demandons son départ immédiat… on ne peut pas aller à l’apaisement lorsque notre interlocuteur demeure notre propre bourreau » souhaite Elimbi Lobe Abel, fils Sawa.
Par ailleurs, la communauté Sawa dénonce aussi le dévoiement de l’expropriation. Sachant que l’expropriation est souvent brandie en matière d’utilité publique. Mais on constate plutôt le contraire sur le terrain. » Certains acteurs sociaux ont transformé l’expropriation en un moyen de déposer les populations de leurs propriétés. » lance Abel Elimbi Lobé. » Les gens ayant des titres fonciers n’étant pas concernés par le DUP (domaine d’utilité publique) ont été cassés » regrette une victime. Pour Abel Elimbi Lobé, l’État du Cameroun dit n’avoir pas exproprier les populations. Par conséquent le préfet doit réparer ce préjudice, dit- il.
D’après Achille Kotto digne fils Sawa , rien ne sera plus comme avant . Le peuple Sawa est désormais debout. La force, les initiatives, le cœur et la volonté y sont associés pour exiger réparation. A la lecture de l’article 2 d’un décret présidentiel signé, sa majesté kingue Ejangue Moudoubou chef du village Bonassama , il y’a que l’État ou les entités publiques qui peuvent solliciter de l’État, une expropriation pour réaliser un projet d’intérêt général. A l’instar des routes, des hôpitaux, de l’école … Ce gardien de la tradition Sawa relève que cette terre appartient à la communauté Sawa . Vu que le canton Bell existe depuis 400 ans … Et selon lui le Cameroun a été créé seulement en 1957 par un décret français. La communauté Sawa compte passer à l’action avec l’onction des chefs supérieurs Sawa…une affaire qui est loin d’être terminée…
Jules EPOH
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