DIKOLO GATE-ABEL ELIMBI LOBE :ATTENTION À CE QUE NOUS DISONS! ILS ONT PRIS L’ARGENT ! ILS SONT PARTIS PRENDRE L’ARGENT ! ETC….
Il faut cesser de criminaliser le fait pour certaines personnes de toucher de l’argent qu’on a voulu leur donner.
Il faut savoir que dans une expropriation, il y a trois catégories de personnes :
1- les personnes victimes de la perte des droits fonciers.
Il s’agit des propriétaires de terrains au sens légal et c’est à dire les détenteurs des titres fonciers.
2- il y a des gens sans titres fonciers mais qui du fait de leur installation sur le site visé, vont être victimes de la destruction des biens ( cultures, constructions etc)
3- il y a des propriétaires fonciers et propriétaires des biens. Ce sont des gens qui ont des titres fonciers et qui ont des mises en valeur sur ces titres fonciers.
Conclusion : quand il y a indemnisations, il y a:
1- ceux qu’on indemnise pour le sol qu’ils perdent : c’est d’eux qu’on parle quand on évoque les victimes de la perte des droits fonciers : leurs titres fonciers sont mutés au profit de l’État.
2- il y a ceux qu’on indemnise pour la perte des biens ( les cultures, les constructions, les édifices en tout genre à l’exception de ceux qui sont illégalement édifiés ou qui menacent ruine).
3- il y a enfin ceux qui ont le terrain et les biens qui s’y trouvent.
Conclusion :
A DIKOLO, il y a des gens qui sans être propriétaire du terrain , avaient construit des maisons d’habitation etc. On les indemnise pour les biens qu’ils vont perdre. Pourquoi vous les traitez de tous les noms d’oiseaux pour de l’argent qu’ils ont de droit ?
A DIKOLO il y a aussi un titre foncier qui est sensé être frappé : c’est le 750/w ce terrain doit être indemnisé y compris les constructions qui y étaient édifiés. Sauf que ce titre foncier, se trouvant à Deido, personne n’est allé là-bas le prendre et détruire les biens qui y sont attachés.
Jusqu’ici personne ne se plaint.
Puis et enfin il y a des gens dont les terrains ne sont pas frappés par l’expropriation. Ces gens là, leurs biens ne devraient pas être détruits. Malheureusement le préfet par excès de pouvoir a détruit leurs biens alors que le terrain continue de leur appartenir. Le conservateur foncier de Wouri A continue à leur délivrer des certificats de propriété qui prouvent que leurs terrains demeurent leurs propriétés au sens légal. C’est le cas de :
*-Charles Henri MOUKOURY BELL et Moukoury BELL Lucien qui sont deux frères
*- les MOUDISSA qui possédaient un titre foncier en indivision, ils sont tous décédés et les MOUDISSA que vous entendez ici et là, ce sont des descendants de ceux qui possédaient le terrain.
* Les MOUDOUTE BELL
* AMOUGOU
* NANA
* ATEBA
* LES NGONDÈ etc…
Ces gens ont des titres fonciers et le conservateur foncier n’a pas muté leurs titres fonciers au profit de l’État, ils ne sont pas cités dans le décret d’expropriation, ils ne sont pas dans la liste des personnes à indemniser, ils n’ont touché aucune indemnité,ils ne demandent pas à être indemnisés, on a cassé leurs constructions.
Voilà : il faut cesser d’amener cette affaire dans tous les sens en disant que les gens ont pris l’argent.
Maintenant la question est la suivante :
POURQUOI LE PRÉFET DU WOURI A DÉTRUIT LES BIENS DES PERSONNES DONT L’EXPROPRIATION NE FRAPPE PAS LES TERRAINS ?
CES GENS DEMEURENT DES PROPRIÉTAIRES LÉGAUX DE LEURS TERRAINS ET EN MÊME TEMPS, TOUS LEURS BIENS Ont ÉTÉ DÉTRUITS PAR UN PRÉFET SANS DISCERNEMENT, POUSSÉ PAR QUOI?
POURQUOI LE PRÉFET A DÉTRUIT LES BIENS DES PERSONNES QUE L’EXPROPRIATION NE VISE PAS?
EN VERTU DE QUOI ON VA INCORPORER LEURS TERRAINS DANS L’ESPACE QUE L’ON VEUT LOUER À L’OPÉRATEUR ÉCONOMIQUE ?
COMMENT DES FONCTIONNAIRES NORMAUX ONT-ILS ENVISAGÉ DE LEUR PROPRE CHEF, D’ÉTENDRE LE TERRAIN VISÉ EN Y INCLUANT DES TITRES FONCIERS QUI NE SONT PAS CITÉS DANS LE DÉCRET D’EXPROPRIATION ?
Voilà où les effets de la mafia commencent à jouer .
Les mauvais fonctionnaires ont fait dire au Premier ministre qu’il faut fabriquer par le procédé de l’ expropriation un terrain d’une superficie de 2ha 63 ça 30a, superficie que recherche monsieur CHI NOUAKO Olivier, un personnage obscure dont l’avis de radiation du barreau du Québec circule sur les réseaux sociaux.
Pour fabriquer cette superficie, les fonctionnaires corrompus ont choisi de frappé un titre foncier ( le n°750/w qui a 142 m²) et puisque CHI NOUAKO veut situer son hôtel à DIKOLO, ils vont compléter les 142m² à 2ha 63a 30ca ( superficie recherchée) en prenant à DIKOLO des dépendances du domaine national. Ils ( les fonctionnaires corrompus et les politiques corrompus) ont poussé à la publication du décret d’expropriation. Maintenant il faut effectivement produire le terrain envisagé.
Les fonctionnaires corrompus se trouvent devant un premier problème : le titre foncier qu’ils ont choisi de frapper se trouve à Deido mais eux, ils veulent se situer à BALI.
Ils décident donc de rester à Bali en prenant exclusivement les dépendances du domaine national qui s’y trouvent.
Ils se trouvent devant un deuxième problème : à DIKOLO, il y a des TITRES FONCIERS dispersés un peu partout et entre ces différents titres fonciers il y a des espaces non titrés qui relèvent du domaine national. Si on prend ces espaces non titrés, pour atteindre 2ha, la forme du terrain sera très irrégulière et dont inexploitable pour un hôtel. Ils résolvent le problème en créant non plus un titre foncier mais trois titres fonciers distincts: le 924/wA qui a 2ha 21a 17ca, 925/wA et 926/wA qui complètent le 924 à 2ha 63a 30ca, superficie recherchée. Nos fonctionnaires déjà corrompus se heurtent à un troisième problème : les trois titres fonciers 924, 925 et 926 ne sont pas contiguës, ils ne se touchent pas, ils n’ont pas de bornes communes, ils sont distants les uns des autres et entre eux il y a des titres fonciers d’autrui.
Comment faire ?
On poursuit l’opération et le préfet va régler le problème au moment du déguerpissement.
Le MINDCAF conclut donc le bail en mettant sur la table les 2ha 63a 30ca couverts par les trois titres fonciers 924, 925 et 926/wA éparpillés et le préfet en déguerpissant les gens sur ces trois titres fonciers va profiter pour donner au terrain une forme assez régulière pour l’usage envisagé. C’est comme cela donc que le préfet va casser les titres fonciers d’autrui qui sont dispersés entre les trois titres fonciers de l’État. Voilà comment et pourquoi la casse va affecter les CHARLES HENRI MOUKOURY BELL et consorts propriétaires des titres fonciers qui ne sont pas visés par le décret d’expropriation mais dont le préfet détruire qu’à même les maisons. Nous sommes maintenant dans une situation où, si on regarde bien les choses, on verra que l’étendue des casses dépasse les 2ha 63a 30ca qui sont évoqués dans le bail.
Tout ça pourquoi ?
Pour satisfaire à la commande d’un opérateur économique dont personne ne connait le passé, personne ne connait même une auberge que ce monsieur a déjà construit quelque part dans le monde. Personne n’est assurée de la capacité financière de ce monsieur dont le passé d’avocat (supposé) appelle à la prudence.
Maintenant ces propriétaires fonciers victimes de la sauvagerie d’un préfet doivent se faire rendre justice non pas en recherchant simplement la reconstruction de leurs maisons mais en recherchant aussi la responsabilité pénale du préfet et celle de son commanditaire. C’est donc le moment de s’attacher les services d’un avocat chevronné, légalement constitué pour poursuivre le préfet et CHI NOUAKO OLIVIER.
Jules Epoh 699 92 70 54 / 683 66 63 73
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