Évictions forcées au Cameroun : l’ONG Un Monde Avenir tire la sonnette d’alarme.
Ce défenseur des droits de l’Homme est fortement préoccupé par des déguerpissements , expropriations illicites et les Évictions forcées des populations .Le cas le plus récent est celui de Dikolo – Bali où de nombreuses familles ont subi les affres d’une expropriation très mal ficelée avec à la clé , une procédure inappropriée qui bafoue littéralement les droits des occupants .
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En tant qu’acteur très actif de la société civile au Cameroun , Philippe Nanga coordonnateur national de l’ONG Un Monde Avenir tente de comprendre ce type de phénomène devenu récurent dans la société. Et attire l’attention des pouvoirs publics . Il présente l’éviction forcée comme l’expulsion des populations de façon permanente ou temporaire contre leur volonté et sans qu’une protection juridique soit établie . » Fait également partie des expulsions forcées ,les transferts des populations , les expulsions massives , l’épuration des ethnies et ses pratiques analogues qui modifient la composition éthique, religieuse d’une population …les châtiments collectifs et d’autres pratiques visant à chasser des personnes de leurs terres ou de leurs communautés . » Fait savoir Philippe Nanga . De ce point de vue , le coordonnateur national de l’ONG Un Monde Avenir , évoque le viol du droit humanitaire et constitue par ricochet des crimes internationaux . Autrement dit , le Cameroun s’expose à toutes ces sanctions .
Après convocation de des instruments juridiques internationaux dûment ratifié par notre pays , l’acteur de la société civile croit savoir qu’un État normal doit protéger en principe ses populations . Le bateau Cameroun serait en plein naufrage … ? S’interroge ce militant des droits de l’Homme et des libertés .
Jules EPOH : 699 92 70 54 / +237 6 83 66 63 73