Il le répète, les Républicains resteront dans l’opposition. Alors qu’il sera reçu par Emmanuel Macron à l’Elysée à partir de 10 heures mardi 21 juin, le président du parti les Républicains (LR), Christian Jacob, a réaffirmé son opposition à tout contrat avec le gouvernement. Invité sur France Inter, il a déclaré : « La réponse ne sera pas dans les combines et les magouilles. Ceux qui nous ont fait confiance ne nous ont pas élus pour être dans le gouvernement d’Emmanuel Macron ». La veille, Catherine Vautrin, un temps pressentie au poste de Première ministre, a appelé dans Libération à la « signature d’un pacte de gouvernement entre la majorité présidentielle et LR ». Suivez notre direct. Emmanuel Macron recevra demain les députés insoumis Adrien Quatennens et Mathilde Panot à l’Elysée. Alors que les représentants des forces politiques sont conviés à l’Elysée jusqu’à mercredi, Eric Coquerel, député La France insoumise (LFI), a précisé sur franceinfo mardi que ce sont ses homologues Adrien Quatennens et Mathilde Panot qui seront reçus par Emmanuel Macron pour représenter le parti. « Ce sont eux qui sont responsables aujourd’hui », a justifié l’élu de Seine-Saint-Denis, « Adrien Quatennens est le coordinateur de la France insoumise et Mathilde Panot la présidente du groupe » Emmanuel Macron reçoit à l’Elysée les représentants des forces politiques « ayant vocation à constituer un groupe à l’Assemblée ». Le président doit s’entretenir avec Christian Jacob (LR), Olivier Faure (PS), François Bayrou (MoDem), Stanislas Guerini (Renaissance), Marine Le Pen (RN) et Fabien Roussel (Parti communiste). Ces rencontres, qui visent à « échanger pour l’intérêt supérieur de la Nation et bâtir des solutions au service des Français », selon l’entourage du chef de l’Etat, s’étaleront jusqu’à mercredi.
Le groupe présidentiel n’exclut pas de s’appuyer sur le Rassemblement national pour voter les lois. Après les ministres Eric Dupond-Moretti et Yaël Braun-Pivet, c’est la députée Renaissance (ex-LREM) Céline Calvez qui a évoqué la possibilité pour le camp présidentiel d’avoir recours aux voix du RN. « Quand on a besoin d’avoir une majorité et si c’est bon pour les Français, on va aller chercher les voix du Rassemblement national, » a-t-elle déclaré sur le plateau de l’émission « C ce soir », sur France 5.
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La bataille pour les postes clés à l’Assemblée nationale se poursuit. En jeu, la présidence de l’Assemblée nationale, ainsi que la commission des finances. Le Rassemblement national affirme que ce dernier poste lui revient de droit, du fait de son statut de premier groupe d’opposition, mais la députée Clémentine Autain (LFI) a rappelé sur Twitter que « ce n’est pas le plus gros groupe d’opposition [qui gagne], mais la candidature qui reçoit le plus de suffrages, les députés de la majorité ne votant pas ».
