Cameroun – congrès électif du Snjc : les acteurs de la profession s’expriment sur les défis qui attendent le nouveau président .
La ville de Douala abrite ce samedi 25 juin 2022 , les travaux du congrès électif du Snjc ( syndicat national des journalistes du Cameroun ) dont l’enjeu majeur est le renouvellement du bureau exécutif national . Au sortir de cette rencontre , l’on connaîtra le nom du successeur de Denis Kwebo . D’après les sources proches du bureau de ce congrès électif , 3 candidatures ont officiellement été enregistrées . Notamment celles de Marion Obam , Mathieu Nathanaël Njock et Aristide Ekambi . Pour la circonstance , chaque candidat est appelé à présenter une liste de 13 membres en règle susceptible de convaincre près de 170 délégués appelés à voter.
Regard des acteurs sur les défis qui interpellent le nouvel homme fort du Snjc.
A quelques heures de cette échéance électorale , plusieurs professionnels des médias et de la communication se sont prononcés sur les enjeux et défis qui attendent désormais le nouveau président du Snjc .
Selon Olivier kingue Moli rédacteur en chef à la station régional crtv littoral ,le président qui sera élu doit d’abord défendre les intérêts de la profession , s’assurer que les choses se font dans le respect des règles dûment édictées . Il doit aussi s’assurer que les journalistes exercent dans les conditions acceptables en rendant au passage le métier qu’ils ont choisi agréable à voir , à entendre et à écouter . Ce journaliste de la presse à capitaux publics , estime que celui qui prendra ce fauteuil , doit toujours avoir à l’ idée que le journalisme , est un métier qu’on a choisi d’exercer librement et qu’on n’est pas allé par aventure … De cette posture , Olivier kingue Moli déclare qu’il faut le respecter et respecter les gens à qui les productions sont destinées .
Albert Ledoux Yondjeu , ancien journaliste du groupe équinox interpelle le nouveau président sur quelques points essentiels de son point de vue . Il pense que celui ou celle qui prendra les rênes de ce syndicat , doit aider la profession à se structurer , améliorer la qualité de la production . Il ou elle doit mettre l’accent sur la formation , la solidarité au sein de la corporation et contribuer à l’amélioration des conditions de travail des journalistes pour un développement harmonieux de l’entreprise de presse ou de l’organe de presse au Cameroun .
Lazare kolyang pour sa part , appelle le remplaçant de Denis Kwebo de tout faire pour amener les acteurs des entreprises de presse et organes de presse à mettre en application la convention collective des journalistes restée en berne depuis des années . Autres défis qui attendent le nouveau président selon Lazare , c’est mener un plaidoyer en direction des pouvoirs publics dans l’optique de revoir à la hausse l’appui institutionnel à la presse privée .
Jules Epoh
