Cameroun – Duvalier Kamdoum Soh : Du journalisme à l’écriture livresque.
Duvalier Kamdoum Soh , journaliste, communicateur , pionnier du concept » Ascom Prize » ( prix africain de l’excellence en communication lancé depuis 2010 ) et promoteur de l ‘ académie de l’entrepreneuriat arbore désormais sa casquette d’écrivain . Il est auteur de l’ouvrage intitulé » Il ne faut jamais abandonner » . Dans ce chef-d’oeuvre de 124 pages répartit en 28 chapitres et publié par MC sarl , Duvalier Kamdoum Soh offre une multitude de clés aux créateurs d’entreprises ou d’emplois afin qu’ils trouvent une motivation nécessaire d’avancer . Pour ce journaliste – écrivain, l’échec n’est pas une fatalité. Il croit ferme que l’échec fait partie du succès. Dans cet ouvrage bien garni et bien élaboré ,l ‘auteur s’est inspiré non seulement de son expérience personnelle , mais aussi des histoires motivantes et inspirantes des entrepreneurs à succès puis des saintes écritures ( la bible en l’occurrence ).
Quelques morceaux choisis.
Au chapitre 1, l’écrivain soutient que les échecs préparent le succès de demain. Au chapitre 2, il démontre comment Patrick Fosso a perdu 15 millions de francs CFA dans le business des » taxis « , le chapitre 3 nous montre comment on ne créé pas une entreprise avec les diplômes, en s’appuyant sur le cas de Tchamen siewe Christian. Concernant le chapitre 4 , l’écrivain croit savoir que le succès est la somme des échecs. Le cas de l’ancien international Camerounais Aurélien Chedjou qui a travaillé avec abnégation malgré l’ adversité de la vie pour atteindre le sommet. Il compte à son actif 49 sélections en équipe nationale . L’ancien pensionnaire du CES de Nylon Ndogpassi aujourd’hui devenu lycée bilingue , a pris sa retraite de footballeur professionnel après 14 ans de haut niveau. Quant au chapitre 5 , il edifie le lecteur sur les rouages de l’échec . Dans ce chapitre, il retrace le parcours parsemé d’embûches d’ un jeune entrepreneur. Il s’agit d’Aristide Bounah qui s’est relancé après avoir perdu 40 millions de francs CFA dans un projet de sable . Duvalier Kamdoum Soh a puisé aussi toutes ces connaissances dans la bible. Au chapitre 25 , il parle des leçons du nouveau testament pouvant servir de bâtir une entreprise. Le chapitre 28 traite d’ailleurs les leçons de la vie de salomon sur l’entrepreneuriat.
Dans cet ouvrage, la démarche de l’écrivain est de motiver la jeunesse à l’auto- emploi et de bâtir des entrepreneurs de demain. » il vous arrive de vous plaindre pour une petite mésaventure ou pour quelque chose qui ne passe pas comment vous l’auriez souhaité…vous avez peut-être des moments de doute et des envies d’abandonner ce que vous êtes en train de faire. Aujourd’hui , le message que je voulais vous faire partager et que j’ai couché dans ce livre est qu il ne faut jamais abandonner. Même quand c’est difficile.. . Il est possible de se relever avec une recette très spéciale pas forcément facile à mettre en oeuvre : de la détermination, de la patience et du courage… » peut-on lire dans cet ouvrage.
Didier Kieretu / jules Epoh