Journée internationale de lutte contre les discours de haine : les autorités traditionnelles érigent une muraille contre le fléau.

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Ces gardiens de la tradition , venus de toutes aires socio-culturelles du pays et agissant au sein du label  » Africa Jazz Association « , avec pour leitmotiv « la voix de nos traditions  » se sont réunis dimanche 18 juin 2023 dans l’enceinte de la chefferie supérieure du canton Bell ( Njo Njo ) , afin de célébrer la 2e journée internationale de lutte contre les discours de haine. Au cours de cette rencontre , ces garants des us et coutumes ont attribué un carton rouge aux discours de haine.

A l’occasion de la 2e journée internationale contre les discours de haine, instituée par les Nations Unies le 18 juin de chaque année, les autorités traditionnelles du pays , en occurrence les chefs supérieurs venus de toutes les aires socio-culturelles du Cameroun et réunis au sein de l’organisation «  Africa Jazz Association  » se sont rassemblés le dimanche 18 juin 2023 dans l’enceinte de la chefferie supérieure du canton Njo Njo en vue de mener une réflexion profonde , susceptible de limiter la propagation des discours haineux dans l’espace public ( réseaux sociaux, médias classiques…) Une cérémonie à laquelle prenaient part , les acteurs de la société civile et les représentants de la jeunesse estudiantine.

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Christian Mandengue, grand Maître de l’ordre jazz classique, Africa Jazz Association.

Nous avons organisé un séminaire bien approfondie notamment avec sa Majesté Beliby et l’iman … afin de pointer du doigt sur l’éducation de base. Parceque comme à l’école , lorsqu’on envoie nos enfants etudier, il ne revient non seulement pas aux instituteurs de faire l’entièrete des choses , il revient à la fois aux parents , à chacun dans nos entreprises , dans nos associations , dans nos collectivités , nos rapprochements…afin d’éradiquer ce phénomène…il faut suivre la voie tracée par le mendiant de la paix , le président de la république Paul Biya qui a instruit à tous les camerounais de travailler d’arrache – pied . La haine n’a pas de place au Cameroun au moment où tout camerounais se sent chez lui partout où il se trouve sur le triangle national . 》 explique Christian Mandengue, grand Maître de l’ordre jazz classique, Africa Jazz Association.

Agissant en sa qualité du président d’honneur de » la voix de nos traditions  » au sein du label  » Africa Jazz Association  » et parrain de cette 2e édition , le chef supérieur du canton Bell , sa majesté Jean Yves Eboumbou Douala Manga Bell a précisé que l’action qui est menée, est en droite ligne parallèle avec le programme de la communication du gouvernement qui s’inscrit dans le cadre du plan national pour l’éducation et la formation à la culture citoyenne.

sa majesté Jean Yves Eboumbou Douala Manga Bell, Roi du canton Bell.

《 Cette cause devient l’ un des combats principaux de chaque camerounais au moment où l’on observe une montée exponentielle des discours de haine sur les plateaux de chaînes de télévisions et les réseaux sociaux qui diffusent une rhétorique de division produisant les violences , l’exclusion, la discrimination , l’intolérance conduisant à ce qui se définie par  » tout type de communication d’expression orale , écrite ou de comportement portant atteinte à l’égard d’une personne ou d’un groupe en raison de leur identité , de l’appartenance religieuse , de l’origine ethnique ou encore d’autres facteurs constitutifs de l’identité. 》 ajoute le Roi du canton Bell.

Dans son discours de circonstance, le monarque du canton Njo Njo a invité ses pairs et toute la population du Cameroun à intensifier la sensibilisation à partir des foyers afin de stopper la propagation des discours de haine à travers le pays qui est d’ailleurs un et indivisible《oui tout ceci ne saurait se faire sans passer par la promotion de la paix , le vivre ensemble , du bilinguisme et le multiculturalisme et y compris la mise en place des stratégies efficaces et conformes à la liberté d’expression.》confie le Roi du canton Bell. Pour les leaders religieux conviés à cette rencontre , la religion a déjà réglé ce problème en amont .

Dans le saint coran , il est écrit : il faut avoir la foi , aimer son prochain comme soi même afin d’éliminer les discours de haine comme d’autres maux qui minent la société. Parceque ces discours de haine engendrent l’instabilité sociale…Après l’éducation, ceux qui sont en charge de nos lois fassent leur travail , le politique doit faire son travail, le religieux également , celui de rappeler , de toujours enseigner , réunir les gens …et ceux qui doivent faire la justice contre ceux qui balancent les discours haineux dans les médias , les réseaux sociaux…bref que chacun fasse son travail. 》 indique l’iman.

Pour sa Majesté Beliby Ndzana, chef de la communauté Beti Centre -Sud – Est de Douala, ce type de discours haineux n’a jamais été transmis par les ancêtres.

sa Majesté Beliby Ndzana, chef de la communauté Beti Centre -Sud – Est de Douala,

Nous sommes ici aujourd’hui au canton Bell …Je dis que chaque camerounais est chez lui partout au Cameroun…le Cameroun est un grand peuple, mais au sein de ce grand peuple, il y’a les communautés. Il ne peut pas avoir des communautés , qui n’ont ni coutume, ni tradition …le peuple camerounais a une identité. L’accueil et le vivre ensemble prôné par le président de la république Paul Biya.》 souligne sa Majesté Beliby Ndzana.

Didier Kieretu / jules Epoh : 699 92 70 54 / 683 66 63 73

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