DIKOLO : Marlyse Soppo Toutè au chevet des victimes.

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La député Wouri Centre et Manoka s’est rendue mercredi 18 mai auprès des victimes de la casse toucher du doigt l’ampleur du désastre social causé par les déguerpissements dans ce quartier du Canton-Bell à Douala.

C’est au tour de 17 heures qu’une 4X4 estampillée d’un macaron vert rouge jaune avec des insignes de député de la nation s’est posée au lieu-dit ancien alimentation Koumassi. Marlyse Soppo Toutè, accompagnée de quelques membres de sa famille, est venue elle-même toucher du doigt l’ampleur des dégâts causés par les destructions de Dikolo.

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La député Wouri Centre, par ailleurs fille, élite du Canton Bell et l’une des personnalités ressources qui a suivi ce dossier de bout en bout n’a pas pu cacher ses émotions. La voix presque cassante, elle éprouve et partage, la mort dans l’âme, la douleur des sinistrés. « C’est triste. Malheureusement, nous ne pouvons plus revenir sur ce qui s’est passé mais nous allons essayer, avec le concours de l’administration, de faire que les indemnisations soient à la hauteur des attentes », a-t-elle déclaré.

Avant cela, l’honorable Soppo Toutè, est allée les mardi et mercredi à la rencontre des sinistrés réfugiés dans leurs différentes où elle a pu discuter avec beaucoup d’entre eux pour voir ensemble les actions à mener à l’avenir. « Nous allons, avec le promoteur, continuer nos plaidoyers auprès de l’administration pour améliorer leurs conditions ».

Cette visite qui a été d’une extrême importance pour cette élue, l’a été aussi pour de nombreux victimes qui n’ont pas manqué d’exprimer leur joie. « C’est un boum au cœur pour nous de savoir que nous sommes soutenus par nos élites. D’ailleurs, c’est elle qui a été au fond des négociations de ce dossier au premier ministère. Nous sommes contents de la voir venir observer de près ce qui s’est passé », indique Sieur Moudissa, une des victimes des déguerpissements.

 

Des déguerpissements dont beaucoup de sinistrés comme Dame Tiki Rachel, attendent, malgré la douleur et le traumatisme subis, une issue meilleure. « Je suis une belloise. Je suis née ici au centre de la ville de Douala, J’ai fait toute ma vie ici avec tout ce que cela comporte comme investissements. C’est presque toute une vie que je perds dans ces destructions. Alors, il est hors de question que cela ne soit pris à la légère et que d’autres personnes s’approprient de ma terre et veuillent m’envoyer en périphérie », conclut-elle.

Des paroles qui ont tout leur poids

Jules EPOH 699 92 70 54 / 683 66 63 73

 

 

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