Économie- Mise en œuvre de la SND 30 : Le Gouvernement à l’ écoute les acteurs du secteur privé national .

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Une concertation restreinte s’inscrivant dans le cadre du dialogue public- privé , entre le Ministère de l’économie , de la planification et de l’aménagement du territoire et les acteurs du secteur privé national s’est tenue ce jeudi 30 Mars 2023 à Douala. Les travaux étaient placés sous l’égide du Ministre délégué auprès du Minepat , chargé de la planification, Paul Njukang Tasong. Ont pris part à ces assises, les opérateurs économiques , les responsables des ministères sectoriels et les partenaires techniques et financiers .

Le dialogue public – privé est indispensable à l’accélération de la croissance économique nationale du Cameroun. Les objectifs de l’émergence tels que définit par le président de la république Paul Biya voudrait qu’à l’horizon 2020 – 2035 , le Cameroun, pays émergent , ne soit pas tout simplement un slogan creux . Mais que cette émergence puisse se ressentir dans les ménages des camerounais . Et cela passe nécessairement par la création des richesses . C’est une vocation réelle attribuée particulièrement au secteur privé national . Elle devrait en réalité contribuer à impacter la vie de tous les camerounais . C’est ce qui justifie d’ailleurs la tenue à Douala d’un cadre de concertation restreinte entre le gouvernement et les acteurs du secteur privé.

Paul Tasong, ministre délégué auprès du Minepat , chargé de la planification .

 » l’objectif de cette journée ( 30 Mars 2023 ) est d’écouter les acteurs du secteur privé national , prêter une oreille attentive à leurs préoccupations, à leurs priorités et de s’assurer que les politiques publiques élaborées par le gouvernement sont en conformité avec les vœux des acteurs du secteur privé. Si rien n’est fait de manière particulière, le Cameroun pourra atteindre le taux de croissance annuel de 5% à l’horizon 2035 …or si nous devons continuer à garder l’œil sur ce cap afin d’exécuter la haute volonté du président de la république à savoir l’atteinte de l’émergence …Il faut assurer à des taux de croissance annuels moyens de l’ordre de 8, 1 …ce Gab ne peut être comblé si le secteur privé joue un rôle plus important… » indique Paul Tasong, ministre délégué auprès du Minepat , chargé de la planification .

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Il était question au cours de cette rencontre de Douala, d’identifier à travers une démarche consensuelle, les leviers à actionner en vue de favoriser une contribution optimale du secteur privé dans l’attente des objectifs de transformation structurelle de l’économie camerounaise, prônée par la SND 30 ( Stratégie Nationale de Développement 2020 – 2030 . De façon spécifique , il s’agit de mettre en lumière, les orientations du gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de la politique d’import- substitution et d’identifier de concert avec les acteurs du secteur privé, les mesures prioritaires devant permettre de renforcer leur contribution à la réduction de la dépendance du Cameroun vis- à -vis de l’extérieur et d’accélérer la transformation des produits locaux de base. Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de la SND 30 , le gouvernement camerounais entend placer le secteur privé au cœur de la création des richesses, tout en jouant son rôle d’État stratège et pragmatique. Ici, il s’agit pour les pouvoirs publics, de créer un environnement favorable à l’investissement , qui se dégage comme le principal catalyseur de la croissance économique. A cet égard , bon nombre d’opérateurs économiques fondent beaucoup d’espoirs sur cette démarche du gouvernement .

Christophe Eken , président de la CCIMA ( Chambre de Commerce , de l’industrie , des mines et de l’Artisanat du Cameroun .)

 » Pour cette concertation, nous espérons qu’on va passer des  » verbes  » aux actions cette fois …Par le passé , nous avons eu à émettre plusieurs idées …et on n’invente pas la poudre…Je dirais que le secteur privé est prêt à résoudre tous les problèmes de l’import – substitution dont nous parlons dans ce pays . Il ne s’agit pas de problème lié aux subventions…les gens se trompent souvent …Il s’agit des problèmes de projets bien structurés , bien menés et surtout des avantages que l’Etat peut mettre en face . Quand nous avons eu à consulter le secteur privé du moment où le Ministre a annoncé son arrivée , 80 % du secteur parlait de l’agro- industrie . Nous pensons qu’il faut insérer les jeunes dans l’agriculture … cependant, le gros problème , c’est le problème terrien …une fois qu’on aura resolu ce problème, le jeune pourra se mettre dans l’agriculture et nous du secteur privé, nous avons des moyens pour pouvoir transformer nos produits et de faire en sorte que ce produit soit de bonne qualité et de bon prix sur le marché …au cours de cet atelier, nous allons émettre des idées pratiques en vue d’aider l’État à pouvoir nous aider… » pense Christophe Eken , président de la CCIMA ( Chambre de Commerce , de l’industrie , des mines et de l’Artisanat du Cameroun .)

En plus de l’orientation fondamentale qui consiste à promouvoir le mix import- substitution / développement des exportations , plusieurs considérations clés traduisent cette volonté des pouvoirs publics de faire du secteur privé local , le moteur de la transformation structurelle de l’économie nationale. Il s’agit précisément de porter à au moins 60 % la part de la commande publique adressée aux industries locales, de promouvoir l’émergence et le soutien des champions nationaux dans les secteurs moteurs de la transformation structurelle de l’économie, privilégier les approches de partenariat public-privé et Project Finance dans la réalisation des grands projets . En réalité , l’objectif est de permettre au Cameroun d’intégrer la catégorie des pays à revenus intermédiaires .

Didier Kieretu / Jules Epoh : +237 683 66 63 73 / 699 92 70 54
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