Guerre en Ukraine : ce qu’il faut retenir de la journée du mercredi 1er juin

0
Partager sur :

Face au durcissement des sanctions contre son économie, Moscou assure s’organiser pour « minimiser les conséquences négatives ». Sur le terrain, la guerre pourrait durer encore « de nombreux mois », estime la diplomatie américaine.

                                                                                                            PUBLICITÉ

Publicité
Publicité
Les forces ukrainiennes semblaient près de perdre Severodonetsk, ville stratégique du Donbass, mercredi 1er juin, face à l’avancée de l’armée russe. Le conflit pourrait toutefois encore durer « de nombreux mois », selon Washington. De son côté, Moscou tente de faire face à l’impact des sanctions économiques. Voici ce qu’il faut retenir de la journée.

Les exportations de gaz russe en chute, Moscou s’organise face à l’embargo

Les exportations de gaz russe ont baissé de 27,6% entre janvier et mai 2022 par rapport à cette même période en 2021, a annoncé mercredi le géant russe Gazprom sur Telegram. Ces chiffres ne prennent pas en compte les pays de la Communauté des États indépendants, qui regroupe onze pays de l’ex-URSS. Le groupe n’a pas donné plus d’explications sur les raisons de cette baisse.

De son côté, Moscou dit prendre des mesures pour « minimiser » l’impact de l’embargo sur son pétrole décidé par l’Union européenne. « Il y a une réorientation [de l’économie russe] qui va nous permettre de minimiser les conséquences négatives », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, sans plus de précisions. Ces propos répondent à l’embargo sur le pétrole russe décidé mardi par l’Union européenne.

Par ailleurs, alors que la pression économique s’accentue sur le pays, un potentiel défaut de paiement russe a refait surface. Moscou a de plus en plus de difficultés à honorer ses dettes à mesure que les sanctions occidentales se durcissent.

                                                                                                       PUBLICITÉ

Le Kremlin dit ignorer le contexte de la mort du journaliste français

Le Kremlin a déclaré ne pas avoir de détails quant aux circonstances de la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine lors d’un bombardement attribué aux forces russes lundi. « Pour tirer des conclusions, il faut des informations détaillées sur où cela a eu lieu, dans quelles circonstances, ce qui est la vérité, ce qui ne l’est pas. Nous n’avons pas de telles informations », a affirmé le porte-parole de la présidence russe, avant de renvoyer vers le ministère de la Défense russe.

La guerre va durer encore « de nombreux mois », estime la diplomatie américaine

Les forces ukrainiennes semblaient mercredi près de perdre Severodonetsk, ville stratégique du Donbass, face à l’avancée de l’armée russe. La guerre « pourrait se terminer demain, si la Russie mettait fin à son agression », mais « nous ne voyons aucun signe dans cette direction à ce stade », a estimé mercredi le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, lors d’une conférence de presse. Le conflit pourrait durer « de nombreux mois », selon lui.

Par ailleurs, l’Ukraine a donné des « assurances » pour garantir qu’elle n’utiliserait pas les nouveaux systèmes de missiles promis par Washington pour viser des cibles en Russie, a ajouté le chef de la diplomatie américaine. La veille, le président américain Joe Biden avait annoncé que les États-Unis allaient « fournir aux Ukrainiens des systèmes de missiles plus avancés et des munitions qui leur permettront de toucher plus précisément des objectifs clé sur le champ de bataille en Ukraine ».

Source : FI

                                                                                         +237 699 92 70 54 / 683 66 63 73

Logiciel de gestion
Publicité

Laisser un commentaire