Impôts : le nouveau visage du Centre Régional des impôts Littoral 2
Le nouveau siège du CRIL 2 a été inauguré en présence du Minfi qui en a donné les attentes et les missions aux responsables.
Le Centre régional des impôts Littoral 2 (CRIL2) a un nouveau siège. Le nouveau bâtiment qui abrite désormais les locaux du CRIL2 affiche fière allure. Le CRIL2 ainsi inauguré est composé de 5 centres des impôts et de deux régies des recettes, notamment le Centre Spécialisé des Impôts des Professions Libérales et de l’Immobilier du Wouri (CSIPLIW) ; le Centre des impôts des Moyennes Entreprises Akwa 1 (CIME Akwa 1) ; le Centre des Impôts de Moyennes Entreprises Akwa 2 (CIME Akwa 2) ; le Center Divisionnaire des Impôts de Douala 4 (CDI 4) ; le Centre Divisionnaire des Impôts de Douala 5 (CDI 5) ; les Régies des Recettes de l’Enregistrement et du Timbre près la Cour d’appel du Littoral (RRETCAL), les Régies des domaines.
Le CSIPLIW a compétence sur l’ensemble des professions libérales du département du Wouri. Les Cime Akwa 1 et 2 est compétent sur les contribuables dont le chiffre d’affaires est compris entre 50 millions Fcfa et 3 milliards Fcfa. Les Cdi 4 et 5 se partagent les territoires des Cimes et ont compétence sur les contribuables relevant de l’impôt libératoire et du régime simplifié. Les Régies de la Cour d’appel et des domaines sont chargées du timbrage des documents produits par les administrations auxquelles elles sont rattachées.
Au cours de la cérémonie d’inauguration de ce nouveau bâtiment, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze en a présenté les objectifs et les attentes du CRIL 2.
« Les challenges sont connus. Nous sommes dans une situation qui nécessite que le gouvernement réalise beaucoup de recettes, notamment les recettes internes ordinaires », insiste le Minfi. Si on n’a pas suffisamment de recettes internes ordinaires, explique-t-il, nous sommes obligés soit de compter sur des recettes aléatoires comme le pétrole ou encore l’endettement sur lesquels on ne peut pas toujours compter. Il reste, insiste Louis Paul Motaze, les recettes internes ordinaires parmi lesquels, les impôts.
Pour qu’on fasse ce travail, il faut que le personnels des services fiscaux disposent des moyens de travail suffisants pour atteindre les objectifs qui leurs sont fixés. « Le problème des contribuables n’est pas qu’ils ne veulent pas payer les impôts, mais, ils ont l’impression que ce sont toujours les mêmes qui paient. Cela veut dire qu’il faut élargir l’aussière fiscale pour que tout le monde contribue. Nous continuons de dialoguer avec les contribuables pour se comprendre et satisfaire les demandes des populations », relève Louis Paul Motaze d’après qui les populations demandent beaucoup de choses et cela se fait avec les moyens, parmi lesquels les recettes fiscales.
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