Les plastiques non biodégradables font la résistance : Près de 3 tonnes saisis et détruits à Douala

0
Partager sur :

Près de tonnes trois (3) tonnes d’emballages plastiques de moins de 60 microns viennent d’être saisis et détruits à Douala par les services spécialisés de l’Etat, en présence du Délégué régional de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable pour le Littoral.

Trois (3) tonnes d’emballages plastiques de différentes couleurs saisis, c’est le résultat d’une prise opérée simultanément par plusieurs services spécialisés de l’Etat à savoir les brigades de répression de la fraude de la police judiciaire et de la gendarmerie, les services Alcomi I et II de la Douane camerounaise, et le poste de contrôle environnemental de la délégation départementale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable d’Edéa dans le Nkam. Pour le mode opératoire, la Chef de service informatique, sensibilisation et documentation de la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable pour le Littoral, Bernadette Essoukou,expliqu’une fois ces emballages saisis par les autres services de l’Etat, ils sont aussitôt remis à la disposition du ministère de l’environnement qui est l’administration spécialisée en la matière.

Publicité
Publicité
Bernadette Essoukou , Chef de service informatique, sensibilisation et documentation de la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable pour le Littoral,

Sur la provenance de ces produits interdits à la circulation et à la vente sur le territoire camerounais depuis pratiquement 2012, le délégué régional de l’environnement déclare que les foyers sont multiples : « il y a toute la zone du littoral qui est inondée par ces plastiques, la frontière avec le Sud-Ouest, et d’autres viennent du Nord et de l’Extrême-Nord ». Monsieur le Délégué régional de l’environnement explique alors que ces emballages de mauvaise facture sont très souvent enfouis dans les sacs de farine et autres, pour les écouler subrepticement dans la ville de Douala.

Edouard Youkouda , Délégué régional de l’environnement pour le Littoral.

Les contrevenants à la fraude s’exposent, dit le délégué régional de l’environnement pour le Littoral, Edouard Youkouda, à des paiements d’amendes qui vont de 5 à 50 millions de francs cfa pour les grands contrebandiers, de 4 à 25 mille francs cfa pour les petits contrevenants. « Les peines d’emprisonnement vont d’1 an à 5 ans de prison ferme », ajoute-t-il. La plupart du temps ces contrebandiers sont gardés en cellule pour les contraindre à payer les amendes, mais l’administration n’a pas coutume d’en faire des prisonniers, déclare le délégué.

Tel que l’a expliqué dame Essoukou Bernadette de la cellule informatique, après la destruction, ces plastiques sont remis à la disposition des entreprises qui font dans le recyclage des déchets plastiques ; ces entreprises les transforment à leur tour pour en faire des emballages dont le grammage est accepté, c’est-à-dire au-dessus de 60 microns tel que prescrit par le gouvernement ; ces entreprises les recyclent dont pour faire des seaux, des bouchons de bouteille, les bâches, les bassines, les chaises en plastique, entre autres.

Rodrigue T. / Jules Epoh : +237 699 92 70 54 – 683 66 63 73 
Logiciel de gestion
Publicité

Laisser un commentaire