LES SYNDICATS DE MOTOS TAXI OU L’INEXORABLE VOLONTE DE TORDRE LE COU À LA LUTTE CONTRE LE DESORDRE URBAIN DANS LA VILLE DE DOUALA.

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Voilà déjà des années que les autorités de la ville s’attèlent à combattre le désordre urbain qui sévi dans la ville de Douala. Entre délimitation des zones de circulation et de stationnement des motos taxi et précisions des lieux où devraient s’installer les commerces, le Maire de la ville de Douala s’est engagé à faire de la capitale économique, une cité dans laquelle il fait beau vivre..

Hélas, ce projet dont le but final est d’améliorer positivement le cadre de vie des populations, de faire de Douala une ville propre, belle, où commerçants et automobilistes leurs places, une ville où les déchets et poubelles ne font plus partir du décor hideux comme c’est actuellement le cas, ne rencontre pas l’assentiment de tous. Quelques intérêts égoïstes, muent par la volonté de faire prospérer leurs affaires opposent une résistance sans pareille, à ceux qui sont sensés veiller au strict respect des délimitations préétablies et au respect des textes en vigueur.

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Tel a été le cas le 24 février 2024 , lorsque rendu sur le terrain pour des contrôles de routine, la police municipale va se heurter à l’irrégulière installation des motos taxis dans la zone de ndokoti. Sommés de se positionner dans les limites qui leur ont été concédé, ceux ci vont opposer une résistance à la police municipale conduite alors, par Dame ARLETTE ALEMOKA, et menacer de porter atteinte à la vie des instrumentaires qui l’accompagnaient, si jamais ils décidaient de saisir les motos des contrevenants.

N’eut été l’intervention de la police (ESSIR), venu interpeller les motos taximan sujet à rébellion, un affrontement aurait été difficilement évitable sur ces lieux.

De sources dignes de foi, l’on apprendra plus tard que les contrevenants aux délimitations suscitées ne sont autres que des protégés de responsables de syndicat à qui on aurait octroyé des passes droits en contrepartie de quelques francs CFA.

Ces dirigeants ont donc la pilule amer, de voir Dame ALEMOKA réussir à faire régner l’ordre dans ce chantier où ils ont souvent poussés certains à abandonner. Ils sont prêt à sacrifier le bien être des populations pour leur intérêts malsains, quitte à faire croire à l’opinion publique que la police municipale s’obstine à créer un mal être dans un contexte de montée du prix du carburant.

La Mairie de Douala doit pouvoir avoir l’audace, la poigne de poursuivre sa mission salutaire, de ne pas céder au chantage. Tous les regards sont tournés vers lui.

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