Le Lions gouverneur Sophie Ben Roosalem du district 403B1 pour la mandature 2024 – 2025, cette humanitaire née a pour principal combat, l’impact positif de ses actions et de celles des clubs sur le quotidien et la santé des populations et des couches les plus vulnérables.

Lorsqu’elle parle de ses débits dans le Lions club, de son quotidien dans cette « famille » et de la fierté qu’elle a de voir le sourire sur le visage des personnes dont les actes et actions ont impacté la vie, Sophie Ben Roosalem, Gouverneur du Lions club international ne s’arrête plus. Les mots se succèdent, la passion se lit sur son visage. Lorsqu’elle intègre le Lions club en mai 2000, elle ne s’attend pas à une ascension aussi fulgurante. « J’entre au Lions club en mai 2000, à Bangui, dans un club de femmes qui s’appelle Kita Bangui, ce qui veut dire les sœurs. Dans ce Lions club, je découvre des femmes dynamiques, engagées été très organisées. Je rencontre des personnes magnifiques et qui m’ont vraiment donné envie d’y rester et de ne pas regretter pourquoi j’y suis entré. J’entre au Lions Club parce que j’aime l’humanitaire depuis toute petite », raconte la Lions gouverneur, au cours de la visite officielle qu’elle a effectuée dans les Régions 21 et 22, du 23 au 25 octobre 2025, à Douala.

Humaniste, elle l’est depuis toute petite, et même pendant son parcours secondaire au collège Chevreuil à Douala. La jeune fille qu’elle a été a toujours été guidée par la solidarité, les bonnes actions, sa religion, son éducation judéo-chrétienne. Elle a toujours été là pour les autres, toujours prête à servir. C’est donc satisfaite qu’elle trouve au Lions, cet esprit d’humanitaire, cette solidarité, cet entraide, toutes choses qui ont fait qu’elle se sente bien, au milieu des siens. Devenue gouverneur, c’est donc logiquement qu’elle travaille à impacter davantage le quotidien des populations, des couches sociales vulnérables.

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Actions

« Mon mandat est placé sous le triptyque leadership, engagement, action. Le thème général de ce mandat est ‘‘soutenir la jeunesse dans un monde changeant’’. Les Lions sont des leaders. Les Lions impactent leurs communauté. Nous impactions nos communautés ; changeons la vie des populations. Les Lions inspirent ; quand les gens nous voient, ils ont envie de nous ressembler et de venir nous rejoindre. Les Lions motivent et se sont engagés pour servir. Les Lions viennent en aide aux personnes socialement vulnérables, depuis 1918. Et donc, on doit agir, agir en faisant des œuvres, en créant des espaces d’échange, en faisant des plaidoyers », argue-t-elle.

Le gouverneur qu’elle est a pour mission pendant son mandat, de rendre visite à tous les clubs de son district. Cette visite consiste à échanger avec les clubs sur leur quotidien, la mobilisation des membres, la recherche de nouveaux membres ; à discuter sur les difficultés et y apporter des solutions. « Ces visites sont des visites de travail, d’évaluation, de solution », tranche-t-elle. Et ses actions sont déjà palpables. Elle a fait de la soirée des gouverneurs, la soirée de leadership. « Avant la soirée de gouverneur était réservée uniquement aux Lions. J’ai donc demandé qu’elles soient ouvertes aux non Lions afin qu’ils puissent savoir qui nous sommes et voir comment on peut faire pour qu’ils nous rejoignent », explique-t-elle. Elle qui a déjà contribué à l’admission de plusieurs nouveaux membres au sein du Lions Club.

4 millions de personnes impactées

Le gouverneur qu’elle est, est aussi fortement attachée aux principales missions du Lions Club. « Le Lions club a 8 causes globales. La santé oculaire et la vue, la malnutrition et la protection de l’environnement, le diabète, drépanocytose, paludisme, catastrophes naturelles, la jeunesse. Ce sont les causes sur lesquelles on s’appui. Les clubs sont autonomes et indépendants », précise-t-elle.

Des missions auxquelles les Lions doivent répondre. Des besoins en constante hausse, que les Lions doivent accomplir. Et ils doivent se donner les moyens d’y parvenir. « Le premier moyen pour y parvenir, c’est le capital humain. Nous avons besoin de mains pour servir, pour aider les personnes socialement vulnérables. C’est pour cela qu’à la soirée de leadership, nous avons eu de nouveaux adhérents. La deuxième chose c’est la formation. Les besoins sont complexes et pour y répondre on doit être formés. Etre formés au montage des projets. Il faut se former pour mieux servir. Il y a enfin l’argent. Et on a des mécènes, des partenaires. On organise des soirées, des ateliers de collecte des fonds ; une fondation qui nous aide à financer des projets. C’est ainsi que nous nous sommes mobilisés l’année dernière pour répondre aux premiers besoins de la catastrophe de Mbankomo. Notre fondation nous permet d’avoir des activités d’envergure dans tous les domaines, sanitaire, social, environnemental, éducatif… », explique le Gouverneur Sophie Ben Roosalem qui espère, au terme de son mandat, impacter 4 millions de personnes.

Interview accordée à la rédaction de Proxima info lors de la deuxième étape de sa visite officielle des clubs en novembre 2024, au Cameroun.