Mupac : AG sous haute tension ce lundi.
Le sous-préfet de Douala 1er interdit l’AG de la Mupac et autorise celle de la faction illégale. Pourtant cette AG et les résolutions qui en ont découlé ont été déclarées nulles par le tribunal, saisi par Sarah Kalla Lobe.
De vives tensions en perspective au cours de l’Assemblée générale de la Mutuelle des Personnes Âgées du Cameroun (Mupac), du lundi, 11 septembre 2023, à Douala. Pour cause, le sous-préfet de Douala 1er vient d’interdire la tenue de la Mupac présidée par Sarah Kala Lobe. L’autorité administrative a pourtant autorisé, quelques mois plus tôt, la tenue de l’AG organisée par la faction illégitime et illégale de cette organisation. Un refus que ne comprends pas la fondatrice de la Mupac, Sarah Kalla Lobe, ainsi que ses membres. » Il n’y a pas deux Mupac. Il y en a une seule. Je suis surpris de voir que la Mupac fondée par Mme Kalla Lobe Kuta Sarah commence à subir les maltraitances des autorités, alors que nous avons toujours tenu nos Ag sans aucun problème »,
Et elle ne décolère pas. « J’ai déposé la demande de manifestations et il me l’a refusé. Or, il a donné l’autorisation à Ndedi Maurice, qui se fait passer pour le président national de la Mupac. J’ai porté plainte et demandé la nullité de cette Ag-là. Le tribunal m’a donné gain de cause. Mais le sous-préfet refuse de respecter la décision du tribunal. Pourquoi permettre à l’usurpateur de siéger et nous la refuser ? « , S’interroge t-elle, avant de marteler. « Lundi, tous les membres de la Mupac qui sont partis des autres régions du Cameroun seront présents à nôtre de siège. Nous allons tenir notre AG et nous ne voulons pas qu’il y ait des troubles.
D’après l’extrait du plumitif des audiences du Tribunal de première instance de e Douala Ndokoti, le tribunal » déclare nulle les décisions prises à l’Ag élective du 10 septembre 2022 illégalement convoquée par le sieur Ndedi Maurice pour défaut de qualité ; ordonne la dissolution du bureau exécutif mis sur pied à l’issue de cette AG ; condamne les défendeurs aux dépens…
» La raison avancée par l’autorité administrative ne convainc pas. Au cours de la réunion qu’il a tenu dans son bureau en présence des deux parties, » le sous-préfet a indiqué que le contentieux n’était pas vidé, et que par conséquent, il ne pouvait pas ordonner la tenue de l’AG du lundi 11 septembre 2023. Pourtant, en attendant que ce contentieux ne soit vidé, il aurait pu permettre qu’on siège, et que les procédures judiciaires suivent leur cours », indique Moukoko Ekwala, chef d’antenne et secrétaire du siège
T de la Mupac, qui donne rendez-vous à ses membres lundi 11 septembre 2023 à son siège pour la tenue de l’assemblée générale.
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