Un élève de moins 20 ans aux portes de la prison pour troubles à l’ordre public à Douala

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Tel est le motif à lui collé pour justifier sa garde à vue suite à des revendications visant à la destruction d’un mur de clôture qui des familles au quartier Ndokotti, en dépit des sommations de la mairie de Douala 3e.

Les peines de la famille Baloga ne cessent de s’accroitre. Celle-ci qui dit subir des pressions et menaces physiques accompagnées des coups et blessures de manière régulière, risque voir sa progéniture aller en prison pour des revendications qu’elle trouve légitimes. Interpellés par des éléments de gendarmerie et conduits dans une brigade de gendarmerie de la ville de Douala, les deux parties s’y sont retrouvées. Paradoxalement, deux membres de la famille Baloga, dont un élève de moins de 20 ans ne vont pas rejoindre leur domicile d’ici tôt et sont menacés d’être déférés au tribunal de Ndokotti. « A l’heure où je vous parle, ma grande sœur et mon neveu sont menacés d’être gardés à vue pour soi-disant troubles à l’ordre public. Tandis que madame Ketcha est ici chez elle avec son frère, jean Patrick Ketcha » se lamente Marie Madeleine Baloga. Une situation que peine à comprendre cette famille qui dit vivre sous la pression et des harcèlements réguliers depuis plusieurs années.
A l’origine de ce conflit, la construction d’un mur qui ne cesse d’être une source d’afflictions pour plusieurs familles au quartier Ndokoti, dans l’arrondissement de Douala 3e. La famille Baloga subit par ailleurs au quotidien les conséquences de cette muraille, car selon l’une des membres de ladite maisonnée, « il devient presqu’impossible de sortir de la maison. Pour atteindre la route, nous sommes désormais obligés de traverser les rails. Ce qui, pour nous, représente un réel danger. Notre maison a failli disparaitre dans les flammes, il y a quelques jours car, il avait été difficile pour les sapeurs-pompiers d’atteindre le lieu de l’incident. Si ça n’avait été la dextérité des jeunes du quartier, nous serions des sans domiciles fixes », témoigne dans la peine Marie Madeleine Baloga.,
Et pourtant, deux sommations ont été servies au sieur Jean Ketcha, par la mairie de douala 3e, pour la destruction de ce mur de clôture qui fait plus de mal que de biens aux populations environnantes. La première datant du 16 février 2023, signée de Valentin Epoupa Bossambo, maire de Douala 3e, ordonne sous huitaine dès la date de notification de la présente sommation, au dénommé Jean Ketcha, de « procéder à l’enlèvement de votre portail installé sur la voie publique desservant les occupants des titres fonciers n° 4261, 2016 et 2017 au carrefour Ndokoti », peut-on lire. A la suite, il est précisé que « faute d’obtempérer, à cette sommation, le maire de Douala 3e se réserve le droit d’user de de toutes les mesures prévues par la réglementation et procédera à cet enlèvement à vos risques et périls nonobstant les poursuites judiciaires requises et les sanctions qui pourraient requises à votre encontre ».


Le 21 février dernier, c’est par voie d’huissier cette fois-ci qu’une deuxième sommation est notifiée toujours au sieur Jean Ketcha, pour destruction, dans les huit jours qui suivent, de ce mur. Des jours plus tard, ces deux injonctions semblent ne pas être respectées et les peines des familles environnantes ne cessent de s’accroitre

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