🇨🇲 Douala- Insertion Professionnelle : l’IPD – AC et le FNE signent Un Protocole d’Accord de Collaboration.

Ce Protocole d’Accord de Collaboration entre l’Institut Panafricain pour le Développement- Afrique Centrale ( IPD – A.C) et le Fond National de l’Emploi ( FNE ) a été paraphé ce Mercredi 11 Décembre 2024 à l’Amphithéâtre Fernand Vincent de l’IPD- AC sis à Ndogssibi . Cérémonie à laquelle prenaient part, les deux responsables de ces institutions notamment , Essomba Vincent, Directeur Régional de l’IPD – AC et Camille Moute à Bidias , Directeur Général du FNE.
Cet acte de signature entre l’IPD- AC et le FNE , vient ainsi formaliser une collaboration qui a duré depuis plus de 10 ans. Il s ‘est fait dans le but de faciliter l’emploi aux étudiants arrivés en fin de formation 《je viens de visiter l’un des programmes par lequel nous participons depuis quelques années pour former les jeunes électriciens…nous avons signé pour renforcer nos capacités et surtout en ce qui concerne le FNE , remplir efficacement notre mission. Parce que l’IPD participe à donner des compétences à ceux qui n’en n’ont pas…et vous savez que dans ce domaine là , il faut avoir de bons centres de formation, de bons formateurs pour former des gens qui demain pourront également exprimés sur le terrain,leur capacité de résoudre les problèmes qui leurs sont posés. Et l’IPD – AC , a cette capacité là. Notre rôle c’est de donner des compétences à ceux qui n’en n’ont pas et je voudrais vous dire que le FNE tel que le gouvernement l’a créé, les personnes à qui nous donnons les compétences ne payent rien. C’est le FNE qui doit payer leur formation》 a expliqué Camille Moute à Bidias , Directeur Général du FNE .
En outre, ledit Protocole d’Accord de Collaboration , va en droite ligne avec les principes directeurs de l’IPD dont une formation pour zéro chômage. Car l’insertion professionnelle des jeunes apprenants reste et sera toujours une priorité 《 je suis très satisfaits pour nos apprenants qui vont bénéficier du réseau d’entreprises du FNE pour s’insérer facilement dans le monde du travail à travers cet instrument juridique qui vient d’être signé avec le bras séculier de l’État en matière d’emploi. Désormais, nos étudiants bénéficierons de l’accompagnement du FNE Dans la mise en place de leurs programmes et projets 》s’est rejouit Essomba Vincent, Directeur .
A la délégation départementale des Petites et Moyennes Entreprises de l’Economie sociale et familiale du Wouri, l’on a non seulement encouragé cette initiative, mais aussi encouragé les jeunes apprenants arrivés en fin de formation de créer les emplois 《les étudiants arrivés en fin de formation ne doivent pas attendre les emplois, mais plutôt créer des emplois, créer des revenus. A la fin de la formation, ils doivent être opérationnels .En tant que Minpmeesa, c’est de les accompagner à créer leurs propres entreprises qui généreront d’autres revenus c’est-à-dire pouvoir recruter d’autres jeunes comme eux qui seront opérationnels sur le terrain et avoir des prestations et services, leur façon de marquer des points dans le processus économique de notre terroir .》 a indiqué Sylvie Mache, déléguée départementale du Ministère des petites et moyennes entreprises de l’économie sociale et familiale du Wouri.
Pour l’autorité traditionnelle, témoin de cet acte juridique,l’on ne saurait parler du développement, sans la formation des ressources humaines 《Nous parlons de développement…vous savez, quand on parle du développement, il faut trouver des ressources humaines. Ces ressources humaines doivent être celles appropriées au besoin du développement…C’est à dire, qu’il faut des personnes spécialisées dans les fonctions nécessaires pour ce développement. Et après ces formations, faudrait leur trouver de l’Emploi. Donc la collaboration entre le FNE et l’IPD AC , vient à point nommé et le FNE permet à ces jeunes gens qui auront été formés par l’IPD à trouver leurs emplois. 》 a précisé Sa Majesté Meyong Bizole Jean Claude, chef de quartier de la cité des Enseignants.
Faut – il le noter, plusieurs acteurs ont été présents à cette cérémonie, notamment la représentante du Maire de la ville de Douala , les représentants de l’OIM, de plan International, les formateurs et les étudiants.
Didier Kieretu / jules Epoh.