🇨🇲 Lettre Ouverte pour la Paix : Un Appel Ă  l’UnitĂ© et Ă  la ResponsabilitĂ©.

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Chères filles et chers fils du Cameroun,

Le 12 octobre 2025, notre cher et beau pays a vécu un nouveau rendez-vous avec l’histoire : les élections présidentielles. Douze candidats ont sollicité la confiance du peuple camerounais. Parmi eux, se trouve le président sortant, figure bien connue, solidement implantée dans le tissu politique et géographique du pays. Face à lui, onze autres visages, porteurs de promesses, de rêves et d’espoirs.

Mais au-delà des noms et des partis, c’est notre pays qui est en jeu, notre avenir commun, notre stabilité, notre dignité devant les nations.

1. LE TEMPS ET LA RESPONSABILITÉ.

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Depuis 2018, nous savions que 2025 viendrait. Le temps était offert aux opposants pour réfléchir, s’unir et bâtir une alternative forte, crédible, structurée. Le temps était offert pour comprendre que face à un adversaire solidement enraciné, l’unité est la première des stratégies.

Mais hélas, comme en 2018, les rangs sont restés dispersés, les ambitions personnelles ont pris le pas sur la vision nationale. Chacun a voulu être “le sauveur” plutôt que le serviteur du peuple. Et voilà qu’en 2025, les mêmes erreurs produisent les mêmes effets : la dispersion, la faiblesse, et la continuité d’un pouvoir solidement organisé.

2. LEÇONS ET LUCIDITÉ

Camerounaises, Camerounais,
Ne vous laissez pas tromper par les discours d’émotion ou de colère.
Ne prêtez pas l’oreille aux voix de la désorganisation.
Quand on veut abattre un arbre fort, on ne frappe pas au hasard.
Quand on veut vaincre un adversaire bien implanté, on s’organise intelligemment, on se rassemble autour d’une seule bannière.

La politique n’est pas un champ d’improvisation, c’est un terrain de stratégie. Et dans ce combat électoral, le calcul mathématique et la géographie politique sont sans appel : UN SEUL CANDIDAT UNI PEUT L’EMPORTER FACE À UN POUVOIR BIEN ENRACINÉ ; onze dispersés ne font qu’entretenir leur propre échec

3. L’APPEL À LA PAIX ET À LA RAISON

Filles et fils du Cameroun,
Notre pays n’a pas besoin du chaos, il n’a pas besoin de destruction.
Il n’a pas besoin de guerre de rues ni de haine tribale.
Il a besoin de paix, de lucidité, de sagesse et de foi.

La stabilité du Cameroun est un trésor inestimable.
Ne permettez pas que les ambitions désordonnées la détruisent.
Ne laissez pas l’ennemi de notre pays poser ses valises sur notre sol, ni s’y installer au nom d’un faux changement.

Le véritable changement commence par la bonne organisation, par la vision commune, par l’amour du pays.

4. VERS L’AVENIR

Oui, un vainqueur sortira logiquement de ces élections, car les réalités géographiques, politiques et institutionnelles du Cameroun parlent d’elles-mêmes.
Mais cette victoire, qu’elle soit celle du président sortant ou d’un autre ne doit pas être le motif de division.
Elle doit plutôt être le point de départ d’une réflexion nouvelle :

Comment bâtir, dans les années à venir, une véritable alternative ?
Comment former des leaders responsables, désintéressés, aimant le Cameroun plus qu’eux-mêmes ?
Comment préparer, dès aujourd’hui, les figures de gouvernance de demain ?

Le futur du Cameroun ne se joue pas seulement dans les urnes du 12 octobre 2025,
il se joue dans nos cœurs, nos esprits et notre capacité à rêver ensemble.

5. UN MOT DE FOI ET D’ESPÉRANCE

Je prie que la droite forte et puissante de Dieu couvre le Cameroun.
Qu’elle protège nos villes, nos villages, nos montagnes, nos forêts, nos rivières et nos familles.
Que chaque citoyen, où qu’il se trouve à Douala, Yaoundé, Maroua, Bertoua, Bafoussam, Bamenda, Paris ou Washington et autres, se souvienne qu’il est une pierre vivante de cette grande nation.

Le Cameroun est notre héritage.
Gardons-le en paix.
Travaillons à son unité

Avec mes remerciements pour votre attention,
Pasteur Christian Paul MBENDE NGANDO,
Fédération des Églises Évangéliques Baptistes de France

 

Suivre aussi l’appel du Maire de la ville de Douala Ă  la PrĂ©servation de la Paix Sociale

 

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